Titre | La démocratie d'Aung San Suu Kyi : Persistance d'un système ethnonationaliste et militariste en Birmanie | |
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Auteur | Julie Lavialle-Prélois | |
Revue | Multitudes | |
Numéro | no 79, été 2020 Faire publics | |
Rubrique / Thématique | Mineure - Le patriarcat bouge encore - supplément web |
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Page | 258-262 | |
Résumé |
Dès 1947, la construction de la nation birmane par Aung San, militaire victorieux de l'occupation japonaise, s'est faite en excluant certaines minorités, notamment musulmanes. En 1988, Aung San Suu Kyi revient au pays et prend la tête de l'opposition au nom de son père, assassiné en 1947, avec son parti la Ligue nationale pour la démocratie. Elle affirme son allégeance au bouddhisme et son soutien à l'armée malgré les exactions de celle-ci contre les minorités. Et c'est en tant que cheffe de fait du gouvernement qu'elle comparait devant le tribunal de la Haye en 2019. Source : Éditeur (via Cairn.info) |
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Résumé anglais |
The ethnonationalist and militarist system in Burma started as early as 1947, during the building of the Burmese nation by Aung San, the victorious military officer of the Japanese occupation. This system established itself upon the exclusion of certain minorities, notably Muslims. In 1988, Aung San Suu Kyi returned to the country and took over the leadership of the opposition in the name of her father, assassinated in 1947, with his National League for Democracy party. She affirms her allegiance to Buddhism and her support for the army despite the latter's exactions against minorities. And it is as de facto head of government that she appeared before the Hague Tribunal in 2019. Source : Éditeur (via Cairn.info) |
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Article en ligne | http://www.cairn.info/article.php?ID_ARTICLE=MULT_079_0258 |