Titre | Unilinguisme vs plurilinguisme : le cas de la République Dominicaine | |
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Auteur | Ariel Tapia Medina | |
Revue | Amerika | |
Numéro | no 20, 2020 Amérique centrale : espaces, cartographies et représentations | |
Rubrique / Thématique | Dossier "Identités, Images, territoires" |
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Résumé |
La République Dominicaine est un pays qui s'est toujours défini comme monolingue (et même unilinguiste), dont l'espagnol découle de la variante méridionale péninsulaire. Malgré les différentes enclaves linguistiques – d'origine anglophone et surtout francophone – qui ont existé et subsistent encore sur le territoire, la société dominicaine, et davantage encore le milieu universitaire, ont tendance à refuser de prendre en considération cette richesse linguistique (Jansen, 2010 : 8), créant ainsi une barrière de stigmatisation, aussi bien au plan ethnolinguistique – les communautés afro-américaine et guloya sont très stéréotypées – que –sociohistorique (Lluberes, 1978 : 38 ; Bryan, 1979 : 74) – les Haïtiens étant toujours considérés comme les ennemis historiques –. Source : Éditeur (via OpenEdition Journals) |
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Résumé anglais |
The Dominican Republic is a country that has always defined itself as monolingual (and even unilingual), whose spanish langage derives from the southern peninsular variant. Despite the various linguistic enclaves – speaking origin of English and especially French – which have existed and still exist on the territory, Dominican society, and even more so the university environment, tend to refuse to take into account this linguistic richness, thus creating a barrier of stigmatization, both in terms of ethnolinguistics (the African American and guloya communities are very stereotyped) and sociohistoric (the Haitians are always considered as the historic enemies). Source : Éditeur (via OpenEdition Journals) |
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Article en ligne | http://journals.openedition.org/amerika/12196 |