Titre | Aufklärung versus Angstmacherei: Die Darstellung der Atomkatastrophe in der deutschsprachigen und französischen Kinder- und Jugendliteratur | |
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Auteur | Hildegard Haberl | |
Revue | Revue d'Allemagne | |
Numéro | Tome 52, N° 1, janvier-juin 2020 Le catastrophisme environnemental | |
Rubrique / Thématique | Le catastrophisme environnemental 2. Lectures littéraires |
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Page | 115-128 | |
Résumé |
La littérature de langue allemande pour enfants et adolescents a produit relativement tôt des « classiques de la littérature écocritique », qui ont placé le danger de l'emploi d'armes nucléaires et le scénario d'un éventuel accident nucléaire au centre de leur trame narrative. Le best-seller de Gudrun Pausewang Le nuage, publié un an après la catastrophe nucléaire de Tchernobyl en avril 1986, occupe une place particulière ici. Ce texte est comparé à un roman français pour la jeunesse, La fille de Tchernobyl d'Aurélie Wellenstein (2016), qui, à son tour, est fortement imprégné du roman documentaire La supplication (1997) du Prix Nobel Svetlana Alexievitch. Quelles sont les particularités narratives de ces représentations de la catastrophe dans la littérature pour enfants et adolescents ? Dans la première partie de notre contribution, nous présentons les personnages principaux féminins des deux romans et abordons également l'enchevêtrement du fictionnel et du factuel. Dans la deuxième partie, les espaces détruits sont analysés et, dans la dernière partie, il s'agit de montrer dans quelle mesure ces romans font un travail de mémoire et demandent en même temps des comptes. En d'autres termes, il s'agit d'interroger les intentions pédagogiques de ces textes : sont-ils purement « alarmistes », comme on le reprochait à Gudrun Pausewang, ou bien le cadre de la « catastrophe », qui n'est pas nouveau mais repose sur une longue tradition littéraire, et joue par ailleurs un rôle central dans le mouvement environnemental international, remplit-il d'autres fonctions ? Source : Éditeur (via OpenEdition Journals) |
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Résumé anglais |
The German-language literature for children and adolescents produced “classics of ecocritical literature” comparatively early on. This sub-genre has been placing the dangers pertaining to nuclear weapons and the scenario of a potential nuclear catastrophe at the heart of its narratives. Gudrun Pausewang's bestseller The Cloud. Now we will no longer be able to say that we did not know about anything, which was published one year after the Chernobyl nuclear disaster in April 1986, holds a central place here. This novel is compared to a more recent French youth novel, Aurélie Wellenstein's La fille de Tchernobyl (2016), which in turn is strongly influenced by Svetlana Alexievitch's documentary novel Chernobyl Prayer. A chronicle of the Future (1997). What are the narrative features of these representations of catastrophes in children's and young people's literature? In the first part of my contribution, I introduce the main female characters of the two youth novels and I address the combination of factual and fictional modes. Then, I analyse the spaces of destruction; in the final part, I demonstrate to what extent these novels function as works of remembrance while simultaneously requiring educational clarification. In other words, I aim to explore the pedagogical goals of these works. Should they be considered as pure “scaremongering” (of which Gudrun Pausewang was accused); or does the narrative context of the “catastrophe” – a concept with a long literary tradition which has been playing a central role in the international environmental movement – have other functions? Source : Éditeur (via OpenEdition Journals) |
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Article en ligne | http://journals.openedition.org/allemagne/2266 |