Titre | La fabrique du corps handicapé | |
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Auteur | Amélie Tehel | |
Revue | Revue française des sciences de l'information et de la communication | |
Numéro | no 19, 2020 Génération(s) santé | |
Rubrique / Thématique | Génération(s) santé Médiations générationnelles |
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Résumé |
La construction discursive, médicale, sociale et politique du handicap révèle des enjeux majeurs d'appréhension de l'altérité dans des contextes de controverses sociotechniques qui touchent au plus près les corps. Cet article explore comment le mouvement Do It Yourself (faire soi-même), en s'exerçant au sein de Fablabs dédiés au handicap, créé des conditions d'empowerment des personnes assignées handicapées. Tiers-lieux favorisant le développement de savoirs profanes et expérientiels, ils proposent une alternative au parcours traditionnel de prise en charge des aides techniques au handicap. Cet article permettra d'étudier l'articulation entre corps, communication et handicap, avant d'aborder les impulsions du faire et les axes d'empowerment qu'offrent ces espaces. La dernière partie proposera de remettre en perspective ces démarches de fabrication DIY dans un contexte plus global des rapports entretenus à la technologie. Source : Éditeur (via OpenEdition Journals) |
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Résumé anglais |
Disability, as normative category, is a discursive, medical, social and political construct. Therefore, it reveals major stakes in the way we apprehend alterity, even more so in socio-technical controversies contexts, which put the human body at its centre. This article explores how the Do It Yourself (DIY) movement, practised in disability-specialized FabLabs, can create empowerment circumstances for people considered as disabled. As third-places which develops lay-expertise and experience-based knowledge, they present themselves as an alternative to common medical and administrative ways to obtain technical assistance items. This article will first study the links between body, communication and disability. Then, it will focus on the reasons that encourage people to get involved in self-fabrication and how these Fablabs can enable forms of empowerment. Finally, it will put these DIY-initiatives in perspective with human/technology relations. Source : Éditeur (via OpenEdition Journals) |