Titre | La politique américaine et le conflit israélo-palestinien | |
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Auteur | Jerrold D. Green, Benjamin Bloch | |
Revue | Politique étrangère | |
Numéro | vol. 67, no 3, 2002 | |
Rubrique / Thématique | Israël-Palestine : chroniques d'une impasse |
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Page | 617-628 | |
Résumé |
Les efforts de Bill Clinton pour trouver une solution au conflit israélo-palestinien se soldent finalement par l'échec de la réunion de Camp David, en juillet 2000, Israéliens et Palestiniens n'arrivant pas à s'entendre, notamment sur Jérusalem. L'Intifada Al-Aqsa, qui suit la visite d'Ariel Sharon sur les lieux saints musulmans et juifs (esplanade des Mosquées / mont du Temple), et la répression qui s'ensuit suscitent de nombreux appels à l'engagement américain de la part de la communauté internationale. Mais George W. Bush, échaude par les déboires de ses prédécesseurs, reste prudent à l'égard du conflit. Et il faut attendre le 11 septembre pour que l'Administration réaffirme sa présence dans la région. Depuis lors, la politique américaine reste difficile à suivre. Entre le soutien à l'option répressive de Sharon, qui domine malgré tout la période, et l'appui aux régimes arabes « modérés », dont Bush a besoin pour diverses raisons, les Etats-Unis semblent quelque peu naviguer à vue. Et seule la volonté des Israéliens et des Palestiniens de trouver une issue au conflit permettra à la région de sortir de l'impasse. Source : Éditeur (via Persée) |
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Résumé anglais |
U.S. Policy toward the Israeli-Palestinian Dispute, by Jerrold D. Green
The administration of Président George W. Bush entered office with a decided disinclination toward high level engagement in Arab-Israeli peacemaking. This decision was undoubtedly influenced by the repeated railure of Bush's predecessor, President Bill Clinton, to make a lasting contribution to resolving this enduring and bitter conflict. As is often the case in the Middle East, the situation in the region soon became so volatile that the White House felt compelled to act. Under significant pressure from concerned groups in the United States, Europe, and the Middle East itself, Bush explored various options for ameliorating this escalating conflict. This culminated in his controversial speech of June 2002. In this speech Bush acknowledged the desirability of creating a Palestinian state while at the same time expressing an officiai U.S. view that Yassir Arafat was no longer a reliable negotiating partner and that Washington no longer wished to deal with him. Source : Éditeur (via Persée) |
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Article en ligne | http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/polit_0032-342x_2002_num_67_3_5209 |