Titre | Sur le rôle de l'homme dans la dégradation des sols et du tapis végétal en Basse-Provence calcaire | |
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Auteur | Jean Nicod | |
Revue | Revue de Géographie Alpine | |
Numéro | vol. 39, no 4, 1951 | |
Page | 40 pages | |
Résumé |
Résumé. — Nulle part plus qu'en Provence, pays d'antique civilisation, la végétation naturelle n'est autant liée aux actions — et destructions — de l'homme, parce que le paysage végétal y est, depuis la fin de la période humide de l'âge du bronze, climatiquement menacé. Les forêts reliques, comme celle de la Sainte-Baume, , illustrent ce phénomène : la protection contre les abus d'exploitation contribue à leur maintien avec l'altitude et la situation d'ubac. Partout ailleurs, la pression de la population à la fin du XVIIe siècle, a provoqué la régression des forêts de chênes verts et pubescents. Sans doute la superficie forestière est-elle beaucoup plus élevée maintenant, et il n'y a pas en apparence déboisement, mais extension du boisement depuis le XVIIe siècle; en fait les chênes ont été remplacés par des pins d'Alep, et sous l'apparente verdure des pinèdes, périodiquement ravagées par les incendies, se poursuit la dégradation de la végétation et des sols. En Provence calcaire, garrigues et pinèdes ne règnent en maîtresses que dans la zone côtière et dans le bassin de l'Arc; les plateaux du Var moyen portent encore de nombreux taillis de chênes; en altitude, sur les chaînes provençales ou les Plans du Verdon subsistent les forêts de chênes pubescents et de pins sylvestres, caractéristiques de l'étagement de la végétation. Source : Éditeur (via Persée) |
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Article en ligne | https://www.persee.fr/doc/rga_0035-1121_1951_num_39_4_4181 |