| Titre | Réalités et perceptions comparées des Andes au Pérou et en Colombie | |
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| Auteur | Olivier Dollfus | |
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Revue | Revue de Géographie Alpine |
| Numéro | vol. 77, no 1-3, 1989 | |
| Rubrique / Thématique | Des sociétés spécifiques ? |
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| Page | 15 pages | |
| Résumé |
Résumé. — Le poids des Andes n'est pas le même dans la Colombie et dans le Pérou contemporain; la place qu'elles tiennent dans les mentalités non plus. En Colombie il n'y a pas de «spécificité andine»; les croissances urbaines contemporaines n'ont pas été entravées par la situation montagnarde de la plupart des villes. Les marginalités, en Colombie, ne sont pas liées à une situation topographique ou naturelle. Au Pérou, les Andes étaient au centre de l'Empire Inca avec le Cusco comme capitale. L'axe de l'exploitation coloniale était andin. Maintenant les Andes, terres rurales, pauvres et indiennes, deviennent un arrière-pays misérable dont on a peur à Lima. L'espace andin, que l'on magnifie parfois devient un espace périphérique, rempli d'anomies. Or les potentialités naturelles restent, des voies de communications ont été mises en place dès le XIXe siècle : la marginalité andine résulte des choix politiques des dirigeants et des perceptions de la société créole dominante. Source : Éditeur (via Persée) |
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| Article en ligne | https://www.persee.fr/doc/rga_0035-1121_1989_num_77_1_2739 |
