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Titre Quels fondements de la violence ?
Auteur Françoise Héritier
Mir@bel Revue Cahiers du genre
Numéro no 35, 2003 La violence, les mots, le corps
Rubrique / Thématique
Dossier
Page 21-44
Résumé Plutôt qu'un état pulsionnel consubstantiel à l'être humain, la violence serait une réaction à l'état de sociabilité. Des constantes mettent en première place l'obligation de se définir par opposition et le classement entre même et différent est à la base du sentiment d'appartenance. Celui-ci se coule dans deux moules : l'entre-soi de la consanguinité et du territoire, et celui du genre. Des besoins et affects universels sont pris dans les métaphores du corps, du territoire, de l'aînesse. C'est leur manipulation plus ou moins organisée qui est créatrice de violence. Il y a donc une logique de l'intolérance, dont des exemples sont donnés. Une éthique universelle, à construire, est cependant possible.
Source : Éditeur (via Cairn.info)
Résumé anglais Rather than an instinctive state inherent to human beings, violence is a reaction to socialization. Constant elements impel the need for self-definition by opposition and the classification into same and different is at the basis of a feeling of belonging. This is shaped by two moulds : the « among our own kind » of consanguinity and territory, and that of gender. Universal needs and affective states are expressed in metaphors of the body, the territory, seniority. It is the more or less organized manipulation of these that creates violence. There is thus a logic of intolerance, of which examples are given. A universal ethics, still to be built, is however possible.
Source : Éditeur (via Cairn.info)
Article en ligne http://www.cairn.info/article.php?ID_ARTICLE=CDGE_035_0021