Titre | Corps et travail | |
---|---|---|
Auteur | Marie Pezé | |
Revue | Cahiers du genre | |
Numéro | no 35, 2003 La violence, les mots, le corps | |
Rubrique / Thématique | Dossier |
|
Page | 141-164 | |
Résumé |
À l'hôpital, limiter son regard thérapeutique à la construction du corps érotique au travers des aléas de l'histoire infantile alors que le travail (sa réglementation, son organisation, sa conception ergonomique, son coût, ses effets organiques et psychiques) pénètre en force le matériel, est une posture clinique impossible à maintenir. Il apparaît plus fructueux de « suivre » les patients dans leurs ateliers, leurs usines, leurs bureaux. On perçoit alors la centralité du travail dans les enjeux de la construction identitaire et les contraintes puissantes qu'exerce, au travers du travail, le champ social sur l'identité sexuelle souvent plus soumise aux caractéristiques sociales du masculin et du féminin qu'à la véritable perception de la différence des sexes. Source : Éditeur (via Cairn.info) |
|
Résumé anglais |
For medicine to limit its therapeutic approach to the construction of sexuality to childhood events while work — in its regulations, its organization, its ergonomic effects, its cost, its organic and psychic effects — strongly shapes the material existence of the patient is a clinical stance that it is impossible to maintain. It appears more useful to follow the patients in their workshops, their factories, their offices. This reveals the centrality of work in identity construction and the powerful constraints that the social field exercises — through work — on sexual identity, which is often more subject to the social characteristics of masculine and feminine than to a true perception of the difference of the sexes. Source : Éditeur (via Cairn.info) |
|
Article en ligne | http://www.cairn.info/article.php?ID_ARTICLE=CDGE_035_0141 |