Titre | Cheffe de cuisine : le coût de la transgression | |
---|---|---|
Auteur | Martine Bourelly | |
Revue | Cahiers du genre | |
Numéro | no 48, 2010 Minoritaires et légitimes | |
Rubrique / Thématique | Dossier |
|
Page | 127-148 | |
Résumé |
Faire la cuisine' désigne, d'une part, un savoir-faire socialement construit comme ‘naturellement' féminin et, d'autre part, un métier masculin et même viril, celui de cuisinier. Cet article questionne les enjeux de ce paradoxe et ses conséquences pour les cheffes. Ce métier s'est organisé autour des valeurs de hiérarchie, commandement, force, discipline et en dévalorisant la cuisine domestique et la cuisinière. Or il apparaît que ce n'est sûrement pas le destin ‘biologique' des femmes qui les a empêchées d'accéder au poste de cheffe mais la division sexuelle du travail. Une avancée se dessine mais la lutte est rude. Si les cheffes de cuisine troublent le jeu, on est encore loin d'avoir dépassé la division sexuelle du travail dans ce métier. Source : Éditeur (via Cairn.info) |
|
Résumé anglais |
Cooking” refers, on the one hand, to a socially constructed know-how considered “naturally” feminine and, on the other hand, to a masculine and even virile trade, that of chef. This article asks what this paradox means and its consequences for women chefs. The cooking trade is organized around the values of hierarchy, command, strength, discipline while devaluing domestic cuisine and women cooks. The article argues that the sexual division of labor, rather than the biological destiny of women, has prevented them from reaching the position of chef. Some evolutions have occured, but resistance to women in the trade is strong. Although women chefs are stirring things up, the sexual division of labour in this trade remains pronounced. Source : Éditeur (via Cairn.info) |
|
Article en ligne | http://www.cairn.info/article.php?ID_ARTICLE=CDGE_048_0127 |