Titre | La nouvelle gestion publique et la prévention de la corruption : rupture ou continuité ? | |
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Auteur | Sofia Wickberg | |
Revue | Revue française d'administration publique | |
Numéro | no 175, 2020/3 La corruption en questions | |
Rubrique / Thématique | II – Un phénomène ancien, une préoccupation récente |
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Page | 661-676 | |
Résumé |
Cet article compare deux programmes de réforme de l'État promus par les institutions internationales (principalement Banque mondiale et OCDE) à l'orée du XXe siècle : la nouvelle gestion publique et la lutte contre la corruption, et interroge les rapports qui existent entre eux, à partir d'une analyse des archives de ces organisations et d'entretiens avec des fonctionnaires internationaux. Aborder ces programmes de réforme sous un angle cognitif, tout en tenant compte des instruments d'action publique qui cristallisent ces idées en actions, permet de comprendre où ces programmes de réformes développés et diffusés par des institutions internationales se recoupent et où ils s'éloignent. Cette double approche permet de montrer que, malgré un discours de différenciation, les programmes de prévention de la corruption (notamment par la promotion de l'éthique publique) sont souvent présentés comme une réponse aux dérives et omissions de la nouvelle gestion publique – la première est pourtant bien l'héritière de la seconde, reproduisant le même appareillage théorique du Public Choice et des outils néo-managériaux similaires en vue d'atteindre un objectif nouveau. Source : Éditeur (via Cairn.info) |
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Résumé anglais |
This
paper compares two (successive) administrative reforms programmes promoted and diffused
by international organisations (with the OECD and the World Bank in the lead) in the late 20th
century: New Public Management (NPM) and anti-corruption policy. It investigates the similarities
and differences between them through the analysis of organisational archives and interviews
with international civil servants, analysing these policy programmes both through an ideational
angle and through the instruments that make their ideas and theories concrete. The paper argues
that, despite a discourse of differentiation – anti-corruption policy (most notably the promotion
of public ethics) being presented as a response to the failures and omissions of NPM, the latter
has nevertheless been a continuation of the former, using the same ideational framework inspired
by Public Choice theory and promoting similar managerial instruments to fulfil a new objective. Source : Éditeur (via Cairn.info) |
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Article en ligne | http://www.cairn.info/article.php?ID_ARTICLE=RFAP_175_0661 |