Titre | Mondialisation et souveraineté : une réévaluation de leur lien. | |
---|---|---|
Auteur | Amitav Acharya | |
Revue | Revue internationale de politique comparée | |
Numéro | vol 8, no 3, hiver 2001 Asie du Sud-Est : fractures économiques et recomposition politique | |
Rubrique / Thématique | Asie du Sud-Est : fractures économiques et recomposition politique |
|
Résumé |
Les États en Asie ont généralement considéré favorablement la mondialisation malgré le risque qu'elle a toujours fait peser sur leur souveraineté. La mondialisation n'a pas seulement été employée pour augmenter la puissance et la position des États dans le système international, comme on pourrait l'attendre de relations internationales conventionnelles, mais aussi d'une manière plus fondamentale, pour assurer la sécurité et la légitimité du régime. Cette dernière dimension a toujours été déterminante dans la formation des attitudes et des réponses à la mondialisation. Le risque de perte de souveraineté a été ignoré ou même jugé acceptable là où des formes spécifiques de la mondialisation (comme la production transnationale) pouvaient être aménagées pour servir les objectifs de survie et de légitimité des régimes autoritaires. Les États ont, en outre, recherché à limiter leur exposition et leur participation au processus de mondialisation (comme dans le cas de la transmission des valeurs libérales) quand il était en conflit avec la sécurité du régime. En conséquence, l'attitude des États asiatiques à l'endroit de la mondialisation demeure la prudence. Source : Éditeur (via Cairn.info) |
|
Résumé anglais |
Globalisation and sovereignty : a reassessment of their connection.
Asian States have generally taken a positive approach towards globalisation, in spite
of the risk that it has always posed for their sovereignty. Globalisation has not only
been used to increase the power and position of the States in the international system,
as one might expect from conventional international relations, but also more
fundamentally, to guarantee the security and legitimacy of their regimes. This latter
dimension has always been decisive in the development of attitudes and responses
towards globalisation. The risk of losing their sovereignty was ignored or even
considered acceptable in a context where specific types of globalisation (e.g. transnational production) could be organised to coincide with the objectives of survival
and legitimacy of authoritarian regimes. At the same time, the States have also sought
to limit their exposure to and participation in the globalisation process (such as
through the transmission of liberal values) when they conflicted with the regime's
security. As a consequence, the attitude of the Asian States faced with globalisation
remains cautious. Source : Éditeur (via Cairn.info) |
|
Article en ligne | http://www.cairn.info/article.php?ID_ARTICLE=RIPC_083_0383 |