Titre | Une analyse comparée de l'impact de la crise économique asiatique sur les politiques intérieures : le cas du Cambodge. | |
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Auteur | Sorpong Peou | |
Revue | Revue internationale de politique comparée | |
Numéro | vol 8, no 3, hiver 2001 Asie du Sud-Est : fractures économiques et recomposition politique | |
Rubrique / Thématique | Asie du Sud-Est : fractures économiques et recomposition politique |
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Résumé |
Le Cambodge, comme étude de cas, est à bien des égards d'un très grand intérêt
puisqu'il devint une démocratie libérale après les élections organisées par les Nations Unies en 1993 mais aussi par le coup d'État qui intervint au moment même, en juillet 1997, de la crise économique en Thaïlande. La crise économique asiatique n'a pas été une force majeure destructrice du développement politique du Cambodge. Si cette crise a effectivement contribué à l'appauvrissement économique de ce pays, elle ne fut pas la cause principale du coup d'État. Elle n'a pas non plus contribué de manière prépondérante à la déstabilisation du système politique cambodgien. Les élections nationales relativement paisibles de juillet 1998 et l'établissement d'une nouvelle coalition gouvernementale confirment que la crise économique
n'a pas retardé l'apparition de la démocratie. Au Cambodge, des facteurs extérieurs, comme les pressions politiques et diplomatiques exercées par certains acteurs (spécialement l'ASEAN et des organismes humanitaires), l'empêchent de
tomber dans le chaos et l'anarchie. Encore traumatisée par les problèmes socio-économiques, la démocratie y demeure cependant fragile. Source : Éditeur (via Cairn.info) |
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Résumé anglais |
A comparative analysis of the impact of the Asian economic crisis on internal politics : the case of Cambodia.
As a case study, Cambodia is of great interest in many respects. Following the
elections organised by the United Nations in 1993, it became a liberal democracy,
but there has also been a coup d'État, which took place in July 1997, at the very
same time as the economic crisis in Thailand. The Asian economic crisis was not a
destructive force majeure of Cambodian political development. If this crisis indeed
contributed to the impoverishment of the country's economy, it was not the main
cause of the coup d'État. Neither did it contribute significantly to the destabilisation
of the Cambodian political system. The relatively peaceful national elections in
July 1998 and the establishment of a new government coalition confirm that the
economic crisis has not slowed down the emergence of democracy. In Cambodia,
external factors, such as the political and diplomatic pressure exerted by certain
parties (especially by ASEAN and humanitarian organisations), prevent it from falling into chaos and anarchy. Still traumatised by socio-economic problems, democracy there nevertheless remains fragile. Source : Éditeur (via Cairn.info) |
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Article en ligne | http://www.cairn.info/article.php?ID_ARTICLE=RIPC_083_0487 |