Titre | Les données économiques de l'évolution des formes de salaire | |
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Auteur | François Sellier | |
Revue | Sociologie du travail | |
Numéro | vol. 6, no 3, juillet-septembre 1964 | |
Page | 10 pages | |
Résumé |
A côté des formes les plus traditionnelles de la rémunération au rendement individuel, on voit apparaître des formes de rémunération collective plus adaptées aux techniques modernes de production. Les premières formes gardent une grande actualité dans la mesure où elles répondent, en période d'expansion économique et de modifications techniques rapides, à l'intérêt commun des travailleurs — dont les gains augmentent — et des employeurs soucieux surtout de rendement. Mais, dès que l'économie se ralentit, le contrôle de l'accroissement de la masse des salaires est mieux assuré par des formes de salaire plus forfaitaires. Si la production devient techniquement indépendante des travailleurs, ces nouvelles formes de salaire s'appliquent facilement et se généralisent.
Cependant, la rémunération au rendement — individuel ou collectif — remplit deux fonctions importantes : elle permet d'abord dans une économie à fortes hausses de prix, de distinguer entre l'ajustement des gains au coût de la vie dune part, à la productivité d'autre part. Elle est ensuite un moyen d'ajuster la diversité des qualités individuelles à la réglementation rigide des classifications. Mais la personnalisation des formes de salaire et l'affectation des travailleurs aux postes plus ou moins payés fournissent aussi ce moyen. Source : Éditeur (via Persée) |
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Article en ligne | https://www.persee.fr/doc/sotra_0038-0296_1964_num_6_3_1194 |