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Titre Quelques problèmes majeurs concernant les groupes de diagnostic
Auteur Jean Maisonneuve
Mir@bel Revue Sociologie du travail
Numéro vol. 7, no 1, janvier-mars 1965
Page 26 pages
Résumé Le nombre croissant des groupes de diagnostic révèle qu'il s'agit là d'un phénomène culturel dont il faut explorer la fonction latente (ouvrir une fenêtre dans l'impersonnalité du monde bureaucratique) autant que la fonction manifeste de formation psychosociale. Les ressorts du fonctionnement de ces groupes semblent, contre diverses interprétations jugées unilatérales par l'auteur, à la fois affectifs et rationnels ou plutôt à la fois recherche d'intimité et volonté de créer. Cette dernière peut être défensive autant que constructive, mais la première peut être narcissisme aussi bien que communion. Le rôle du moniteur est défini par l'empathie : sensibilité affective, mais non contagion ; distance , mais non détachement ; faute de quoi le moniteur, isolé ou entraîné dans une collusion, n'est plus en mesure de promovoir l'élucidation des processus. Enfin, l'auteur plaide pour une distinction claire entre groupes de formation et groupes thérapeutiques, les premiers limitant leur intervention au niveau des rôles, les seconds atteignant la personnalité. Des raisons déontologiques V imposent, mais aussi des raisons de prudence. Pour éviter les accidents psychologiques, il faut réserver l'accès des groupes de diagnostic aux individus adaptables et peut-être même à ceux dont le métier justifie ce risque,
Source : Éditeur (via Persée)
Article en ligne https://www.persee.fr/doc/sotra_0038-0296_1965_num_7_1_1215