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Titre Les syndicats et l'action politique
Auteur Alessandro Pizzorno, Jean-Pierre Darmon, Rufin-Jean Pratelli
Mir@bel Revue Sociologie du travail
Numéro vol; 13, no 2, avril-juin 1971 Conflits sociaux et transformations des relations professionnelles en Italie et en France
Page 26 pages
Résumé Sollicité d'introduire le numéro par une analyse des rapports actuels entre le syndicalisme italien et la politique , l'auteur nous donne une fresque plus ambitieuse et qui entend retrouver les débats italiens de l'heure après une vaste enquête sur l'évolution générale du syndicalisme devant les choix d'objectifs politiques et de moyens d'action appropriés, tant aux États-Unis que dans les divers grands pays européens. Mettant en évidence l'imbrication de plus en plus poussée des syndicats avec les institutions gouvernementales, (pour ne pas dire intégration qui, en ce sens, emporterait déjà interprétation), il en analyse d'abord les conditions de progression pour ensuite systématiser les termes de l'échange entre les syndicats et le gouvernement appuyé sur les partis majoritaires. Les avantages pour les dirigeants de l'organisation syndicale, pour l'organisation, pour les travailleurs enfin sont soigneusement distingués, comme le sont les contributions du syndicat à l'ordre (public ou de l'entreprise) , à la production, voire à la consommation. Le cas italien est alors abordé, après un détour rapide sur les particularités communes aux syndicats proches des partis communistes en Italie et en France. Les formes d'action nouvelles du syndicalisme italien apparaissent à la fois s'inscrire dans une évolution générale et internationale et marquer un renversement, plus spécifique à l'Italie, entre l'époque où le devant de la scène était laissé aux partis et celle d'aujourd'hui où les syndicats se passent de leur médiation.
Source : Éditeur (via Persée)
Article en ligne https://www.persee.fr/doc/sotra_0038-0296_1971_num_13_2_1842