Titre | Le réenchantement de l'entreprise | |
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Auteur | Jean Bunel | |
Revue | Sociologie du travail | |
Numéro | vol. 28, no 3, juillet-septembre 1986 Retour sur l'entreprise. | |
Page | 14 pages | |
Résumé |
L'expérimentation patronale, la crise de la productivité et la conflictualité sociale ont joué un rôle décisif dans le recul du taylorisme. Le syndicalisme, dont le modèle d'action reste fondé sur une représentation «marxo-taylorienne» de l'entreprise, a cherché dans les années soixante-dix à renouveler ses objectifs. Les lois Auroux semblent constituer l'aboutissement de la revendication syndicale pour une participation à l'organisation du travail. Mais le renouvellement de la maîtrise, qui devient le recours prioritaire pour le salarié, rend moins utile le rôle d'intercesseur, auprès de la hiérarchie, du délégué syndical. Pourtant le travailleur n'est pas mieux informé par la maîtrise que par le syndicat, d'où la désaffection pour les groupes d'expression et les problèmes d'adaptation posés au syndicalisme. Source : Éditeur (via Persée) |
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Résumé anglais |
Jean Bunel
Re-Enchanting the Firm
Social experimentation by employers, the crisis of productivity, and social strife have played a decisive role in the retreat of Taylorism. The labor union movement, whose model of action is still founded upon a Marxist-Taylorist conception of the firm, sought to change its objectives during the 1970 s. The Auroux Laws have apparently crowned union efforts for employee participation in organizing work ; but the renewal of the supervisory staff, to whom employees have prior recourse, reduces the union steward's role as intercessor with the hierarchy. However workers are not better informed by this staff than by unions, and they have therefore turned away from «direct expression» groups. Source : Éditeur (via Persée) |
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Article en ligne | https://www.persee.fr/doc/sotra_0038-0296_1986_num_28_3_2047 |