Titre | La pratique évaluative en classe terminale : consensus et illusion | |
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Auteur | Pierre Merle | |
Revue | Sociologie du travail | |
Numéro | vol. 33, no 2, avril-juin 1991 | |
Page | 16 pages | |
Résumé |
La notation comme mesure du niveau des élèves fait l'objet d'un large accord. Une étude statistique basée notamment sur une comparaison entre notes écrites en terminale et au baccalauréat permet d'établir que ce consensus relève de la croyance. Mais faible fiabilité de la notation et sélection des meilleurs ne sont pas incompatibles dès lors que deux effets contextuels sont pris en compte : l'«effet des extrêmes» et l'«effet livret». La croyance en la fiabilité de la notation produit les conditions concrètes, par les jurys d'oral notamment, d'une autovalidation de cette croyance. Source : Éditeur (via Persée) |
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Résumé anglais |
In France, there is widespread agreement about using grades to measure strudents' education. A scrupulous statistical study based, in particular, on comparing grades in the last year of secondary school with marks on the school-leavers' examination (baccalauréat) proves this consensus is a matter of belief. The slight reliability of grades and the selection of the best are not incompatible when two contexts are taken into account, namely the effects of extremes and of report cards. Belief in the reliability of grades produces the concrete conditions, in particular through oral the examination by a jury, for its self -validation. Source : Éditeur (via Persée) |
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Article en ligne | https://www.persee.fr/doc/sotra_0038-0296_1991_num_33_2_2555 |