Titre | La guerre, la colonie, la ville et les sciences sociales | |
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Auteur | Michel Marié | |
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Revue | Sociologie du travail |
Numéro | vol; 37, no 2, avril-juin 1995 La ville : habiter, gouverner. | |
Page | 23 pages | |
Résumé |
L'histoire des sciences sociales sur la ville ne se réduit pas selon l'auteur à l'affrontement entre la pensée technocratique des années soixante et une sociologie «radicale». Il propose un double détour. Premièrement par l'expérience coloniale qui permit de mettre au point des méthodes de planification, une pensée politique sur la ville et des relations entre gestionnaires et hommes d'étude. Deuxièmement, par le mouvement X-Crise, le catholicisme social et la résistance où se forme une doctrine de l'interventionnisme public. Ce texte apporte une vision plus réflexive des hauts fonctionnaires et rétablit le rôle des bureaux d'études dès les années cinquante. Source : Éditeur (via Persée) |
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Résumé anglais |
Michel Marié
War, Colonies, Cities and the Social Sciences
The history of urban research in the social sciences cannot be reduced to the opposition between technocratic thought from the 1960s and «radical» sociology. Two «side-approaches» to this research are proposed. First of all, during the colonial period, methods of town-planning were worked out, political thought was developed about urban life, and relations between managers and researchers were established. Secondly, through the X-Crise movement, social Catholicism and the Resistance, a doctrine of government interventionism emerged. This examination of the vision of top civil servants shows the importance of research and consultancy as of the 1950s. Source : Éditeur (via Persée) |
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Article en ligne | https://www.persee.fr/doc/sotra_0038-0296_1995_num_37_2_2207 |