| Titre | Les syndicats au Royaume-Uni depuis 1979 : expérience néo-libérale et réformes | |
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| Auteur | Jeremy Waddington, Jean-Philippe Vallat | |
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Revue | Sociologie du travail |
| Numéro | vol; 40, no 2, avril-juin 1998 Reconfigurations des relations professionnelles – J. Goetschy, M. Lallement. | |
| Page | 21 pages | |
| Résumé |
Quel a été l'impact réel de la politique néo-libérale des gouvernements conservateurs au Royaume-Uni, entre 1979 et 1997, sur l'implantation, l'organisation, l'activité et plus largement le pouvoir syndical ? Contrairement aux attentes, nombre de mesures adoptées par les conservateurs n'ont pas eu les effets escomptés. Au demeurant, les syndicats ne souhaitent pas un retour aux pratiques en vigueur dans les années 1970, celles-ci étant jugées désormais inopportunes. L'auteur analyse trois domaines pour lesquels les syndicats ont commencé à renouveler l'agenda syndical, à savoir leurs rapports avec le parti travailliste, la relation avec les employeurs et la participation syndicale interne. Cependant, ces changements de priorités et de stratégies n'ont pas permis jusqu'à présent d'enrayer le déclin des effectifs et du champ d'action des syndicats. Deux problèmes essentiels restent entiers : celui de la faible cohésion interne d'un mouvement syndical fort diversifié d'une part, et celui d'une meilleure articulation entre le niveau local et les instances syndicales dirigeantes, d'autre part. Source : Éditeur (via Persée) |
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| Résumé anglais |
Trade-unions in the United Kingdom since 1979 : The neoliberal experiment and reforms
What impact has the neoliberal policy implemented by Conservative governments in the United Kingdom from 1979 to 1997 had on the organization, activities and, more broadly, power of trade-unions ? Many of the measures adopted by the Conservatives did not meet up to expectations. Moreover, the unions do not want to return to the practices of the 1970s, which are now deemed inappropriate. Three fields where unions have begun to revise their agenda are analyzed : relations between the trade-unions and the Labour Party, relations with employers and the involvement of members in their unions. Some of these reforms, still only existing in words rather than deeds, have spawned internal dissent (e.g., the idea of a social partnership within firms). This shift of priorities and strategies has not, at least not till now, stopped the decline in union-membership nor enlarged the scope of union actions. Two essential problems must be solved : strengthen the weak internal cohesion of the strongly diversified labor movement and improve the linkage between local and top-levels in the trade-unions. Source : Éditeur (via Persée) |
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| Article en ligne | https://www.persee.fr/doc/sotra_0038-0296_1998_num_40_2_1325 |
