Titre | De la critique écologique à la critique sociale. Auto-organisation communautaire et autonomie des dominés | |
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Auteur | Franck Poupeau | |
Revue | Espaces et Sociétés | |
Numéro | no 180-181, 2020/1-2 50 ans d'Espaces et (de) sociétés | |
Rubrique / Thématique | II - Une approche critique des rapports entre espaces et sociétés |
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Page | 137-154 | |
Résumé |
Cet article montre dans quelle mesure la critique écologique, lorsqu'elle reprend sans nuances le présupposé de l'autonomie des dominés, échoue à définir une alternative politique. C'est en étudiant les conditions sociales d'accès à la politisation (et aux savoirs militants) qu'il devient alors possible de penser la genèse et la pérennité de formes d'auto-organisation susceptibles de produire du commun. Le problème n'est peut-être pas tant de trouver des expérimentations relatives à l'auto-gouvernement des êtres et des ressources, que de s'interroger sur la façon d'y faire entrer ceux qui n'y participent pas. Dans cette perspective, une sociologie de la domination engage à porter une plus grande attention aux dominés qui sont condamnés à rester dans le « monde abîmé » d'un capitalisme en « ruine », et sans lesquels un projet politique global de rupture avec l'ordre existant reste difficilement pensable. Source : Éditeur (via Cairn.info) |
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Résumé anglais |
This article addresses the extent to which an ecological critique that unquestioningly restates the assumed autonomy of the dominated fails to define a political alternative. Rather, it is necessary to study the social conditions for access to politicisation (and activist knowledge) in order to understand the genesis and durability of forms of self-organisation likely to produce commons. Perhaps the problem has less to do with locating experiments in the self-government of people and resources than examining the ways of engaging those who do not participate in it. From such a standpoint, a sociology of domination calls for paying greater attention to the dominated, who are doomed to remain in the ‘damaged world' of a capitalism in ‘ruins' and without whom it is difficult to conceive of a global political project aimed at breaking with the existing order. Source : Éditeur (via Cairn.info) |
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Article en ligne | http://www.cairn.info/article.php?ID_ARTICLE=ESP_180_0137 |