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Titre Framing ‘female' vulgarity: an example of the use of linguistic markers in an episode of NBC's Parks and Recreation
Auteur Pierre Habasque
Mir@bel Revue Genre en séries : cinéma, télévision, médias
Numéro no 10, automne 2019 Superhéroïnes : un genre à part ?
Rubrique / Thématique
Varia
Résumé Le terme « vulgaire » peut faire référence à ce qui est choquant, grossier ou fruste, et fait nécessairement appel à des critères subjectifs ; il est en cela idéologique. Cet article se propose d'étudier comment le vulgaire peut se manifester linguistiquement par l'utilisation de marqueurs syntaxiques, lexicaux, et de deux marqueurs prosodiques : la voix craquée (creaky voice) et le contour intonatif montant (High Rising Terminal). Le corpus est composé de scènes issues d'un épisode de la série télévisée Parks and Recreation (saison 6, épisode 4), diffusée aux États-Unis sur NBC. Les marqueurs linguistiques sont utilisés à des fins humoristiques afin de créer l'image d'un personnage féminin frivole et écervelé grâce à un processus d'accommodation feinte. Il est suggéré que ceci n'est possible que parce que plusieurs de ces marqueurs sont à la fois susceptibles d'être stigmatisés, et qu'ils peuvent être perçus comme typiquement féminins.
Source : Éditeur (via OpenEdition Journals)
Résumé anglais “Vulgarity” is a term that may refer to what is offensive, coarse or unrefined, and therefore necessarily appeals to subjective criteria; vulgarity is in this sense intrinsically ideological. This article explores how vulgarity may be expressed linguistically. Analysis centers on the use of syntactic and lexical markers, as well as two prosodic markers: creaky voice and the High Rising Terminal contour (HRT). The corpus is composed of scenes from an episode of NBC's television series Parks and Recreation (season 6, episode 4). The linguistic markers are used humorously in order to create a frivolous, oblivious female character thanks to a strategy of feigned accommodation. It is suggested that this occurs because several markers are both likely to be stigmatized, and because they may be perceived as intrinsically female.
Source : Éditeur (via OpenEdition Journals)
Article en ligne http://journals.openedition.org/ges/739