Titre | L'écran de fumée des incendies de la Commune de 1871 | |
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Auteur | Hélène Lewandowski | |
Revue | Cahiers d'histoire. Revue d'histoire critique | |
Numéro | no 148, janvier-mars 2021 La Commune est vivante ! | |
Rubrique / Thématique | CHANTIERS |
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Page | 125-142 | |
Résumé |
L'histoire a généralement retenu de la dernière révolution française du 19e siècle la disparition des plus beaux monuments du patrimoine parisien dans les flammes de la Semaine sanglante. Les incendies allumés par les insurgés ont été comparés par leurs contemporains à l'apocalypse et leurs auteurs à des barbares, déterminés à ensevelir la civilisation tout entière. Cette « version officielle » cache une autre réalité : une guerre civile fratricide s'est déroulée dans le décor monumental de Paris et le bilan matériel de ce drame ne se limite pas à une dizaine de bâtiments publics incendiés, mais s'élève à un millier de destructions. Si notre siècle n'en finit pas de regretter la perte de ce patrimoine, une fois passée la stupeur, la République bourgeoise s'est saisie de l'opportunité pour se débarrasser de monuments de prestige qu'elle jugeait inutiles et coûteux et imposer les équipements nécessaires à la bonne conduite de ses affaires. Source : Éditeur (via OpenEdition Journals) |
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Résumé anglais |
History has typically recorded from the latest French revolution of the 19th century that some of the most magnificent monuments of the Parisian heritage were set on fire during the Bloody Week. At that time these burnings were compared to the Apocalypse and the Insurgents who started them to Barbarians decided to bury all signs of civilization. Another reality is concealed behind such an “Official Version”. A civil war took place in Paris which material losses are far exceeding the mere burning of some ten monuments: more than one thousand buildings have been destroyed. If people of today cannot get over the loss of this heritage, once the shock went by the Bourgeois French republic has seized the opportunity to get rid of prestige monuments seen as unnecessary and onerous and prescribe new buildings more adapted to conduct its affairs. Source : Éditeur (via OpenEdition Journals) |
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Article en ligne | http://journals.openedition.org/chrhc/15866 |