Titre | Les « vies d'après » des députés français : Des reconversions professionnelles lucratives limitées | |
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Auteur | Louise Dalibert | |
Revue | Revue Française de Science Politique | |
Numéro | vol. 71, no 1, février 2021 Vivre de la politique : rémunération des élus et indemnisation des mandats | |
Rubrique / Thématique | Articles |
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Page | 97-117 | |
Annexes | Graphiques, Tableaux | |
Mots-clés (matière) | activité professionnelle assemblée nationale cadre carrière politique carrière professionnelle député élu local enseignant haut fonctionnaire indemnisation mandat personnalité profession libérale retraite revenu travailleur indépendant vie politique vie politique locale | |
Mots-clés (géographie) | France | |
Résumé |
Cet article étudie le devenir des parlementaires après leur passage par le palais Bourbon. Majoritairement, ils cherchent à se maintenir dans l'espace politique, notamment en exerçant des mandats locaux qui sont devenus, au fil du temps, plus rémunérateurs, au point de concurrencer le mandat parlementaire. De ce fait, les cursus politiques classiques se reconfigurent. Lorsqu'ils quittent définitivement la vie politique, les ex-députés choisissent massivement de prendre leur retraite. Néanmoins, un peu plus d'un tiers se reconvertit professionnellement. Ces bifurcations professionnelles sont largement tributaires des professions initialement occupées par les élus avant leur carrière politique. Les titulaires de fonctions proches du politique (auxiliaires politiques et hauts fonctionnaires) sont plus susceptibles d'opérer des « reconversions lucratives » que leurs homologues qui, initialement éloignés du monde politique, soit retournent à leur première activité (lorsque l'écart de revenus est faible), soit tentent de se maintenir dans le monde politique (lorsque l'entrée en politique a généré un gain important de revenus). Source : Éditeur (via Cairn.info) |
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Résumé anglais |
This article examines what happens to members of parliament after the end of their time at the Palais Bourbon. Overwhelmingly, these individuals attempt to remain in the political sphere, in particular by running for local offices which have, over time, become more lucrative, sometimes even rivalling parliamentary compensation. As a result, traditional political trajectories have been altered. When former parliamentarians definitively leave politics, the vast majority of them simply retire. However, more than a third of these ex-elected officials pivot professionally, usually returning to the occupation that they exercised before running for office. Those who had professions that were politics-adjacent (for instance, parliamentary assistants, cabinet members, political staff, and high-ranking civil servants) are more likely to succeed with a “lucrative pivot“ than their counterparts who came from a sector entirely divorced from politics and who then seek either to return to their original occupations (if there was not a significant difference in income), or to remain in the political sphere (when entering politics meant a substantial income boost). Source : Éditeur (via Cairn.info) |
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Article en ligne | http://www.cairn.info/article.php?ID_ARTICLE=RFSP_711_0097 (accès réservé) |