Titre | Negotiating Comfort in the Metropolis: Peter Cook, Toyō Itō, and the Shinkenchiku Residential Design Competition, 1977 and 1988 | |
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Auteur | Cathelijne Nuijsink | |
Revue | ABE Journal : European architecture beyond Europe | |
Numéro | no 18, 2021 Entanglements of Architecture and Comfort beyond the Temperate Zone | |
Rubrique / Thématique | Dossier : Entanglements of Architecture and Comfort beyond the Temperate Zone - 2 |
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Résumé |
Cette étude envisage le concours d'architecture résidentielle de Shinkenchiku (1965-2020) comme une plateforme d'échanges interculturels favorisant le renouvellement du savoir architectural. Inscrivant le concours dans une longue histoire de rencontres transnationales, l'étude met en évidence le basculement idéologique qui s'est opéré entre l'affirmation des idéaux modernistes et leur critique. Nous reviendrons sur l'apparition de la critique sur le manque de « confort » dans l'architecture moderniste en prenant pour exemple les concours de 1977 et 1988, durant lesquels les juges Peter Cook puis Toyo Ito mirent les architectes au défi de concevoir de nouvelles solutions architecturales pour atteindre « le confort dans la métropole ». En adoptant d'abord une approche synchronique, l'article examine les origines du thème proposé par Cook, les projets récompensés, les appréciations des juges et le retentissement des concours pour comprendre l'incidence de la géographie sur l'appréhension du confort. Les résultats des deux concours sont ensuite analysés de manière diachronique pour mieux saisir les variations temporelles dans la conception de l'habitat et de la ville par les architectes. Au-delà des mécanismes d'un concours durablement marqué par le débat d'idées, cette enquête révèle, confronte et permet de comprendre l'antagonisme entre les différents partis-pris culturels et architecturaux des deux juges. Source : Éditeur (via OpenEdition Journals) |
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Résumé anglais |
This investigation approaches the annual Shinkenchiku Residential Design Competition (1965-2020) as a productive cross-cultural medium of exchange that generates new architectural knowledge. It situates this international competition of ideas in a long history of transnational encounters, to identify the contours of the ideological shift from the consolidation of modernist ideals to their critique. The paper highlights the iteration of the lack of “comfort” of modernist architecture, tracing the origins of this critique by referencing the 1977 and 1988 competitions, during which the respective judges Peter Cook and Toyō Itō challenged architects to devise innovative housing proposals to attain “comfort in the metropolis.” It initially employs a synchronic approach to investigate the origins of Cook's competition theme, the multiple winning entries, the judges' final remarks, and the after-effects of the competitions to apprehend how discrete geographies negotiated the notion of comfort. Next, the paper juxtaposes the outcomes of both years of the competition to offer a diachronic analysis of how architects have conceived the house and the city differently through time. This investigation reveals that the mechanism of this longstanding, idea-based competition confronts two judges' positions to understand their cultural and architectural differences. Source : Éditeur (via OpenEdition Journals) |
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Article en ligne | http://journals.openedition.org/abe/10444 |