Titre | Conversations sur la formation et la précarité professionnelles au Conservatoire populaire | |
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Auteur | Tracés,, Camille Noûs | |
Revue | Tracés | |
Numéro | no 39, 2020/2 Documenter l'université qui lutte | |
Rubrique / Thématique | Articles et entretiens |
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Page | 67-90 | |
Résumé |
Le Conservatoire populaire est une série de débats publics organisée les 3, 4 et 5 mars 2020 à l'initiative d'un groupe de personnes mobilisées contre les réformes de l'université en cours, comprenant des personnels administratifs et divers agents du Conservatoire national des arts et métiers, ainsi que des enseignants-chercheurs de l'établissement. L'événement, quoique non organisé stricto sensu par les syndicats historiques du Cnam, porte toutefois la marque de leur mobilisation. Certains participants syndiqués, en particulier de la CGT et de Sud-Éducation, étant présents non seulement dans l'organisation, les tables rondes mais aussi dans le public. Mais son caractère relativement inédit révèle surtout que l'organisation est largement portée et plébiscitée par des enseignants-chercheurs, proches du mouvement des Facs et labos en lutte qui s'est mobilisé en 2020 contre la loi de programmation pluriannuelle de la recherche portée par le gouvernement Philippe. Ces journées de discussion, dont le texte ci-dessous publie de longs extraits, s'attaquent aux décalages entre politiques de formation et réalité de la situation des travailleurs (et dans le secteur public au premier titre), thématiques au cœur de l'établissement. Source : Éditeur (via OpenEdition Journals) |
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Résumé anglais |
The People's Conservatory is a series of public debates that was held on March 3rd, 4th and 5th, 2020 at the initiative of a group of people mobilised against the university reforms currently underway, including administrative staff and various personnel of the French National Conservatory of Arts and Crafts, as well as teaching-research staff from the establishment. The event, although not strictly speaking organised by the historic CNAM unions, nevertheless bears the mark of their mobilisation. Certain union participants, in particular from the French General Confederation of Labour (CGT) and Sud-Éducation, were active not only in the organisation and the roundtable discussions but also in public. However, its relatively original character reveals above all that the organisation is widely supported and acclaimed by teaching-research staff who are close to the movement of “Facs et labos en lutte” (Faculties and Laboratories in Struggle), which mobilised in 2020 against the law on multi-year research programming promoted by the Philippe government under President Macron. This series of discussions, of which the following text publishes lengthy extracts, tackle the discrepancies between training policies and the realities of workers' conditions (and primarily in the public sector), themes that are at the heart of the establishment. Source : Éditeur (via OpenEdition Journals) |
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Article en ligne | http://journals.openedition.org/traces/11829 |