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Titre Garantir les droits des minorités : conjuguer l'universel et le singulier
Auteur Danièle Lochak
Mir@bel Revue Matériaux pour l'histoire de notre temps
Numéro no 137-138, 2020/3-4 Minorités en Europe La Ligue des droits de l'homme après 1945
Rubrique / Thématique
Minorités en Europe : droits et dynamiques socio-politiques
Page 10-15
Résumé La conception dominante de l'universalisme implique que la règle de droit soit aveugle aux différences. Pour respecter l'égalité entre les individus, il faut faire abstraction de leurs caractéristiques personnelles (origine, « race », sexe, orientation sexuelle) mais aussi de leur affiliation à un groupe singulier (religieux, linguistique, ethnique ou autre). Pourtant, pour respecter la part d'altérité présente en chaque individu, on est parfois contraint d'accepter une application différenciée de la règle de droit, voire de reconnaître des droits spécifiques aux membres des minorités, voire aux minorités en tant que telles. D'où la tension entre le « droit à l'indifférence » et le « droit à la différence ».
Source : Éditeur (via Cairn.info)
Résumé anglais The dominant conception of universalism implies that the rule of law is blind to differences. To respect equality between individuals, it is necessary to disregard their personal characteristics (origin, "race", gender, sexual orientation) but also their affiliation to a singular group (religious, linguistic, ethnic or other). However, in order to respect the part of otherness present in each individual, one is sometimes forced to accept a differentiated application of the rule of law, or even to recognize specific rights for members of minorities, or even minorities as such. Hence the tension between the "right to indifference" and the "right to difference".
Source : Éditeur (via Cairn.info)
Article en ligne http://www.cairn.info/article.php?ID_ARTICLE=MATE_137_0010