Titre | TransMatérialités : Trans*/Matière/Réalités et imaginaires politiques queer | |
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Auteur | Karen Barad, Mona Gérardin-Laverge, Romain/Emma-Rose Bigé | |
Revue | Multitudes | |
Numéro | no 82, printemps 2021 Globalisations esthétiques | |
Rubrique / Thématique | Mineure - Désidentifications |
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Page | 184-195 | |
Résumé |
La catégorie du « naturel » a mauvaise réputation quand il est question de genre et de sexualité : elle est bien souvent utilisée pour essentialiser et valoriser les « bons » comportements et rejeter les « mauvais genres » du côté des monstres et du contre-nature. Mais si la « Nature » elle-même était déviante ? Et si la matière elle-même était faite d'êtres qui défient la logique ? Dans cet article, la physicienne et philosophe des sciences Karen Barad propose une lecture oblique de la physique quantique et de ses réceptions, à la recherche de créatures (des éclairs, des électrons, du vide, un monstre de Frankenstein…) aux côtés desquelles toustes celleux qu'on a désignées comme contre-nature pourraient trouver compagnie. Source : Éditeur (via Cairn.info) |
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Résumé anglais |
The category of the “natural” has a bad reputation when it comes to gender and sexuality : it is more often than not used to essentialise and value the “good” behaviors and to reject the “bad” kinds into the motley crew of antinatural monsters. But what if “nature”was itself deviant? What if matter itself was made of beings that defy logic? In this paper, physicist and science philosopher Karen Barad offers an oblique reading of quantum physics and its reception, looking for critters (lightning, electrons, frogs, the Frankenstein monster…) amongst which all of those who have been designated as non-natural might find company. Source : Éditeur (via Cairn.info) |
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Article en ligne | http://www.cairn.info/article.php?ID_ARTICLE=MULT_082_0184 |