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Titre « Ils se foutaient tous de ma gueule » ou l'objet bricolé comme mise en scène de soi
Auteur Véronique Moulinié
Mir@bel Revue Socio-anthropologie
Numéro no 30, 2014 Le retournement des choses
Rubrique / Thématique
Dossier : Le retournement des choses
Page 65-82
Résumé Depuis les années 1980, sous l'effet de la crise économique, les sciences humaines, l'ethnologie notamment, n'ont cessé de s'intéresser à l'usine et à ses employés. Elles ont, entre autres, souligné l'importance du bricolage dans le monde ouvrier, proposant des lectures diverses et complémentaires qui n'en épuisent pas le sens. C'est ce que montre Véronique Moulinié, en s'appuyant sur le portrait de quatre bricoleurs un peu différents des autres : loin d'être de grands magiciens des objets, ils semblent se contenter de transposer dans certains de leurs « bidouillages » les gestes et les normes de l'usine. Le grand retournement qui s'opère entre leurs mains expertes n'est pas celui auquel on s'attend : il concerne moins les choses que les bricoleurs eux-mêmes.
Source : Éditeur (via OpenEdition Journals)
Résumé anglais Since the 1980's, under the effect of the economic crisis, the social sciences, notably anthropology, have not ceased to be interested in factories and their workers. They have, amongst other things, shown the importance of DIY (do-it-yourself) in the working world, delibering diverse and complementary papers without exhausting the subject. This is what Véronique Moulinié shows, supported by the story of four handymen who are a little different from the others: far from being mechanical geniuses, they seem to limit their efforts to the routines and rules of their factory. But their reinventions are not those you could expected: they concern less “things” than the handymen themselves.
Source : Éditeur (via OpenEdition Journals)
Article en ligne http://journals.openedition.org/socio-anthropologie/1823