Titre | Ce qui reste, ce qui s'inscrit. Traces, vestiges, empreintes | |
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Auteur | Laurent Olivier | |
Revue | Socio-anthropologie | |
Numéro | no 30, 2014 Le retournement des choses | |
Rubrique / Thématique | Dossier : Le retournement des choses |
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Page | 147-153 | |
Résumé |
L'archéologie s'intéresse non pas au passé, mais aux vestiges matériels qui subsistent du passé. Elle intervient non pas seulement sur des monuments, ou des œuvres d'art, mais surtout sur des « choses », qui sont les débris de ce que nous produisons, consommons ou transformons. À ce titre, l'archéologie étudie ce qui subsiste, matériellement, du passé dans le présent. Plutôt qu'à l'histoire, prise dans son sens traditionnel – reconstituer le passé tel qu'il était à l'origine – l'archéologie est davantage confrontée à la mémoire : non pas exactement la mémoire des hommes, mais plus exactement les héritages de formes que transmettent les choses et qui constituent la mémoire des lieux et des objets. Source : Éditeur (via OpenEdition Journals) |
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Résumé anglais |
Archaeology is focused not on the Past, but on the material vestiges which remain from the Past. Archaeologists study not only monuments, or pieces of art, but rather “things”, which are the residues of what we produce, consume or transform. As such, the archaeological discipline studies what remains, materially, from the Past within the Present. Rather than with History, taken in its traditional meaning — to reconstitute the past such as it was originally — Archaeology is more confronted with Memory: not exactly the memory of the people, but more exactly the inheritances of forms which pass on things and which constitute the memory of places and objects. Source : Éditeur (via OpenEdition Journals) |
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Article en ligne | http://journals.openedition.org/socio-anthropologie/2315 |