Titre | L'habiter de certains éco-quartiers | |
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Auteur | Guillaume Faburel, Mathilde Girault | |
Revue | Socio-anthropologie | |
Numéro | no 32, 2015 Habiter | |
Rubrique / Thématique | Dossier : Habiter. Ou vivre autrement ? |
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Page | 103-121 | |
Résumé |
Alors que les éco-quartiers s'affirment comme des prototypes de modèles d'urbanisme, souvent épaulés en cela par les exercices de prospective territoriale de groupes privés, quelques éco-quartiers d'initiatives habitantes ou d'orientation sociale nous renseignent sur d'autres manières de concevoir un habiter. Loin des injonctions aux bonnes conduites fonctionnelles (ex : économies d'énergie) rencontrées dans nombre de cas d'hyper-centres urbains, des modes et styles de vie s'y déploient. Ces derniers témoignent d'une volonté des habitants de maîtriser leurs lieux de vie. Ces modes et styles de vie participent alors d'une dynamique globale d'individuation des pratiques et des expériences sociales, converties en engagements discrets, enchâssés dans l'action ordinaire. Cette « infrapolitique » se mue alors en cosmopolitique par une axiologie singulière, très liée aux enjeux écologiques comme la responsabilité, par une prise d'autonomie permise par de nouveaux savoirs communs (locaux, vernaculaires et conviviaux) ainsi que par de nouveaux imaginaires communs des devenirs urbains. Source : Éditeur (via OpenEdition Journals) |
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Résumé anglais |
As eco-districts establish themselves as prototypes of urban planning models—often backed up by planning exercises conducted by private groups—a few grassroots or socially oriented eco-districts shed light on other ways of envisaging a dwelling. Contrasting with the functional codes of good conduct advocated in many urban hyper-centres (e.g. energy savings), such districts are the sites of specific ways of life and lifestyles. These attest to the residents' desire to have greater control over the place where they live. These ways of life and lifestyles feed into a general individuation of social practices and experiences, which are converted into discrete forms of engagement and embedded in everyday action. This “infrapolitics” then develops into cosmopolitics by way of a particular axiology—closely connected to ecological issues such as responsibility—and by the independence conferred by new shared knowledge—whether local, vernacular or convivial—and new shared imaginaries of urban futures. Source : Éditeur (via OpenEdition Journals) |
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Article en ligne | http://journals.openedition.org/socio-anthropologie/1918 |