Contenu de l'article

Titre Ni ville, ni suburb
Auteur Stéphane Sadoux
Mir@bel Revue Socio-anthropologie
Numéro no 32, 2015 Habiter
Rubrique / Thématique
Dossier : Habiter. Ou vivre autrement ?
Page 123-138
Résumé Largement médiatisée depuis le début des années 1990, la crise du logement à laquelle est confrontée la Grande-Bretagne connaît aujourd'hui une aggravation de la situation. En mars 2012, soit deux ans après son accession au pouvoir, le Premier ministre David Cameron appelait de ses vœux la construction de nouvelles garden cities, présentées comme une solution à la crise. Cet article interroge les raisons qui motivent les conservateurs à mobiliser actuellement un précédent vieux d'un siècle. Il cherche à expliquer pourquoi, a contrario de bon nombre de projets visant à proposer des cadres de vie alternatifs, celui-ci soit à l'initiative non pas des populations mais d'un gouvernement qui, ironie du sort, s'appuie sur un modèle porté par une association : celle que Ebenezer Howard, père des garden cities, fondait en 1899 pour promouvoir et mettre en œuvre son modèle.
Source : Éditeur (via OpenEdition Journals)
Résumé anglais Britain's housing crisis, which has received widespread media coverage since the early 1990s, is currently worsening. In March 2012, two years after his accession to power, the prime minister David Cameron called for the construction of new garden cities, which are presented as a solution to the crisis. This article examines the Conservatives' reasons for deploying this century-old precedent. It seeks to explain why, unlike many other projects aiming to offer alternative living environments, this project has been initiated not by local people but by a government which, in an irony of fate, has invoked a model advocated by the association that Ebenezer Howard, the father of garden cities, founded in 1899 to promote his model and put it into practice.
Source : Éditeur (via OpenEdition Journals)
Article en ligne http://journals.openedition.org/socio-anthropologie/1929