Titre | Les clubs d'amateurs de musique à N'Djamena : un creuset pour de nouvelles sociabilités, éphémères ou pérennes ? | |
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Auteur | Jean-Pierre Kila Roskem | |
Revue | Socio-anthropologie | |
Numéro | no 33, 2016 Des collectifs éphémères | |
Rubrique / Thématique | Dossier : Des collectifs éphémères |
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Page | 75-88 | |
Résumé |
Cet article étudie deux structures d'amateurs de musique à N'Djamena, le club Guest Star et le collectif AJRA. Bien au-delà du cadre strictement culturel et artistique, ces regroupements génèrent aussi partages et échanges autour d'autres préoccupations relatives aux choix de vie liés au passage de l'adolescence à l'âge adulte.Si le caractère éphémère réside dans le fait que ces structures sont transitoires et surtout que leurs membres ne semblent pas avoir vocation à y demeurer de manière permanente, il n'en est pas de même lorsqu'on observe leurs pratiques internes qui laissent voir une reproduction des modes de fonctionnement formels des groupes constitués. Cela tend ainsi à brouiller ou à relativiser les limites de l'éphémère.L'analyse des codes au sein de ces regroupements, qui peuvent s'inscrire soit en rupture, soit au contraire dans la continuité de la vie sociale, permet de montrer l'une des « modalités de l'exister ensemble » dans une ville africaine aujourd'hui en pleine mutation. Source : Éditeur (via OpenEdition Journals) |
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Résumé anglais |
The present article examines two clubs for music lovers in N'Djamena, the Guest Star Club and the AJRA collective. Way beyond the strictly cultural and artistic context, these two structures also generate sharing and exchange about other fields of interest concerning life choices related to the passage from adolescence to adulthood.These structures are short-lived and therefore impermanent, all the more so because their members do not seem to consider membership as a permanent feature in their lives. Yet a closer examination of the internal practices in such structures reveals a completely different aspect: they are likely to function along lines similar to the formal rules of other established organisations, which in turn tends to blur or question the limits of their impermanence.Analysis of the social codes within these structures shows they are either at odds or in harmony with life in society and, as such, may be considered as part of the “ways of living together” in an African town currently undergoing considerable change. Source : Éditeur (via OpenEdition Journals) |
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Article en ligne | http://journals.openedition.org/socio-anthropologie/2013 |