Titre | En chantier de te retrouver | |
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Auteur | Fanny Girin | |
Revue | Socio-anthropologie | |
Numéro | no 33, 2016 Des collectifs éphémères | |
Rubrique / Thématique | Dossier : Des collectifs éphémères |
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Page | 143-156 | |
Résumé |
Si l'externalisation du travail fait disparaître les collectifs traditionnels, d'autres types de liens sociaux se fabriquent. Ceux-ci ne sont pas fondés sur des statuts orientés vers la production mais sur un système de réputation visant à maintenir les gens sur le site. À partir d'observations menées sur deux chantiers temporaires, au sein de chantiers navals et d'une raffinerie de pétrole, ce texte explore ces relations du point de vue des sous-traitants et donneurs d'ordre. Le premier terrain montre comment le contrôle de la réputation s'inscrit dans le travail sous-traitant. Le second met au jour les manières dont les agents du client participent à ces réputations tout en cherchant à atténuer leur rôle de donneur d'ordres, source de pression sur les ouvriers. L'ensemble permet de voir que les collectifs éphémères constitués autour des chantiers s'imbriquent dans d'autres collectifs aux temps plus longs, mais qui fonctionnent sur la base de l'éphémère. Source : Éditeur (via OpenEdition Journals) |
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Résumé anglais |
Though outsourcing is leading to the disappearance of traditional collectives, other types of social ties are emerging. The latter are not based on production-directed statuses but on a system of reputation that aims to maintain people on site. Based on observations from two temporary building sites at naval shipyards and a petrol refinery, this text explores these relations from the perspective of the subcontractors and the contracting parties. The first site shows how monitoring one's reputation fits into the work of the subcontractor. The second highlights the ways in which the client's agents feed into this reputation while also seeking to de-emphasize their role as contracting parties, which is a source of pressure on workers. The study as a whole shows that the ephemeral collectives which grow up around these building sites intermesh with other longer-term collectives that are nevertheless based on the principle of the ephemeral. Source : Éditeur (via OpenEdition Journals) |
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Article en ligne | http://journals.openedition.org/socio-anthropologie/2063 |