Contenu de l'article

Titre Assassiner un député, un crime de lèse-nation et/ou un parricide (1789-1795) ?
Auteur Michel Biard
Mir@bel Revue Parlement[s]
Numéro Hors-série no 16, 2021/2 La mort au Parlement
Rubrique / Thématique
Recherche
Page 19-35
Résumé À partir de 1789, les incriminations de lèse-majesté et de parricide servent avant tout des effets rhétoriques, comme lors des assassinats de deux membres de la Convention en 1793, Le Peletier et Marat. Il s'agit alors de présenter tout « attentat » contre un député comme un crime contre les « pères du peuple », donc contre la souveraineté nationale. Pourtant, au fil des épurations successives de cette Assemblée, les deux incriminations se font plus discrètes, avant de resurgir au printemps 1795 avec l'assassinat d'un député (Féraud) au sein même de la Convention. Ce viol de la représentation nationale déclenche une sévère répression ainsi qu'un retour au premier plan des deux incriminations, ce dont Louis-Philippe se souviendra en 1830.
Source : Éditeur (via Cairn.info)
Résumé anglais From 1789 onwards, the incriminations of “lèse-majesté” and “parricide” served above all rhetorical purposes, as during the murders of two members of the Convention in 1793, Le Peletier and Marat. The idea was to present any attack on a deputy as a crime against the “people's fathers”, and therefore against national sovereignty. However, with the successive purges of this Assembly, the two incriminations became more discreet, before resurfacing in the spring of 1795 with the murder of a deputy (Féraud) within the Convention itself. This violation of national representation triggered a severe repression and a return to the forefront of the two incriminations, which Louis-Philippe remembered in 1830.
Source : Éditeur (via Cairn.info)
Article en ligne http://www.cairn.info/article.php?ID_ARTICLE=PARL2_HS16_0019 (accès réservé)