Titre | La concentration du secteur bancaire européen : un problème dont la mesure reste à prendre | |
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Auteur | Jézabel Couppey-Soubeyran, Théo Nicolas | |
Revue | Revue d'économie financière | |
Numéro | no 142, 2eme trimestre 2021 L'avenir de l'intermédiation financière | |
Rubrique / Thématique | Visions sectorielles |
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Page | 179-200 | |
Résumé |
La concentration du secteur bancaire européen pourrait à nouveau augmenter avec la crise sanitaire. Son impact sur la solidité du secteur et la disponibilité des financements est souvent discuté, sa mesure beaucoup moins. Or nous attirons l'attention dans cet article sur un aspect problématique des mesures de concentration ou de pouvoir de marché. Celles-ci sont généralement réalisées à partir de données non consolidées, ce qui revient à ignorer le pouvoir de marché national des groupes. Il en résulte une sous-estimation que nous proposons de corriger. Notre correction, réalisée à partir des données SURFI de la Banque de France, rehausse d'environ 30 points de pourcentage la part de l'actif des cinq plus grandes banques résidentes dans l'actif total du secteur bancaire français. Cette sous-estimation n'est pas neutre du point de vue des politiques prudentielles : la concentration ne constitue pas le même problème à l'évidence selon qu'on l'évalue à 50 % ou à 80 %. Source : Éditeur (via Cairn.info) |
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Résumé anglais |
The consolidation of the European banking sector could increase again with the health crisis. Its impact on the soundness of the sector and the availability of financing is often discussed, its measurement much less so. However, in this article we draw attention to a problematic aspect of concentration or market power measurements. These are generally based on unconsolidated data, which means that the national market power of groups is ignored. This results in an underestimation that we propose to correct. Our correction, based on SURFI data from the Banque de France, raises the share of assets of the five largest resident banks in the total assets of the French banking sector by about 30 percentage points. This underestimation is not neutral from the point of view of prudential policies: concentration is clearly not the same problem depending on whether it is assessed at 50% or 80%. Source : Éditeur (via Cairn.info) |
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Article en ligne | http://www.cairn.info/article.php?ID_ARTICLE=ECOFI_142_0179 (accès réservé) |