Titre | Gestion du conflit social et attentes morales | |
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Auteur | Angelo Montoni | |
Revue | Sciences de la société | |
Numéro | no 105, 2020 Revisiter les États de l'action publique | |
Résumé |
Quels sont les processus et les événements qui permettent de retracer le parcours d'un épisode contestataire ? De quelle façon la gestion du conflit social par les gouvernements influence-t-elle sa radicalisation politique ? Comment la non-reconnaissance et la violation des attentes légitiment-elles l'action collective et ses différentes formes d'expression ? À partir de ces questionnements, cet article propose une analyse du processus de contestation des étudiants chiliens débuté en 2011 et toujours en cours. Pour cela, nous proposons d'identifier d'abord la manière dont, depuis la fin du régime autoritaire (1989), le pouvoir politique a entravé les processus contestataires ; et ensuite quels sont les éléments qui ont provoqué la désillusion des jeunes durant la période post-dictatoriale. Dans un second temps, l'article revient sur les « incertitudes structurelles » qui ont amené des groupes de plus en plus nombreux de jeunes à une radicalisation de l'action contestataire durant la mobilisation étudiante. Une enquête ethnographique a été réalisée entre les années 2011 et 2014 dans ce but. Source : Éditeur (via OpenEdition Journals) |
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Résumé anglais |
Which processes and events allow to retrace the trajectory of a protest episode? How does the government and its management of the social conflict influence its radicalization? How does the non-recognition and violation of people's expectations legitimize collective action and its different forms of expression? Tackling these questions, this article analyzes the process of Chilean students' contestation, initiated in 2011 and still ongoing. First, we identify how the political power has hampered the processes of contestation since the end of the dictatorship (1989), and then which elements caused disillusionment among youth during the post-dictatorship's period. Finally, we focus on the "structural uncertainty" that led more and more groups of young people to radicalize their protest actions during the student's movement. An ethnographic study was made between 2011 and 2014 for this purpose. Source : Éditeur (via OpenEdition Journals) |
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Article en ligne | http://journals.openedition.org/sds/11623 |