Titre | La Banque mondiale, la corruption et la gouvernance. | |
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Auteur | Jean-Cartier-Bresson | |
Revue | Revue Tiers-Monde | |
Numéro | no 161, janvier-mars 2000 Corruption, libéralisation, démocratisation | |
Rubrique / Thématique | Corruption, libéralisation, démocratisation |
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Résumé |
L'article présente une analyse critique de la façon dont la Banque mondiale appréhende l'État à partir de la « bonne gouvernance », comme forme dépolitisée des rapports de pouvoir, et étudie comment ce concept fournit, avec la libéralisation économique, le cadre de référence de la lutte contre la corruption de l'institution internationale. Il en déduit qu'une stratégie fondée sur la vertu des réseaux sociaux et sur une réduction des domaines de compétence économique et sociale des pouvoirs publics, dans le cadre d'États faibles et peu démocratiques, risque d'accentuer le passage de l'ancienne à la nouvelle corruption, mais pas de réduire le phénomène. Source : Éditeur (via Persée) |
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Résumé anglais |
The World Bank, corruption and governance. The article presents a critical analysis of the way the World Bank apprehends the State, through «good governance» as a depoliticised form of power relationships. It studies the manner in which the concept provides the referential framework for the fight against corruption by the international institution, as part of the economic liberalisation package. It argues that a strategy based on the virtues of social networks and on the reduction of the public sector involvement in weak, hardly democratic States, may drive corruption from past forms to new ones, instead of reducing the phenomenon. Source : Éditeur (via Persée) |
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Article en ligne | https://www.persee.fr/doc/tiers_1293-8882_2000_num_41_161_1055 |