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Titre Les leçons de l'affaire Halimi sur l'office du juge
Auteur Dominique Coujard
Mir@bel Revue Les cahiers de la justice
Numéro no 3, 2021/3 Juger les fous ?
Rubrique / Thématique
Dossier. Juger les fous ?
Page 431-435
Résumé Quand l'opinion demande à la psychiatrie de se conformer à ses impératifs moraux, le malentendu paraît à son comble. Certes, on ne juge pas pénalement les fous mais qui décide in fine ? L'affaire Sarah Halimi met le doigt sur une question peu abordée : l'office du juge. Alors que l'expérience de la cour d'assises ne fait que confirmer la montée en force de l'exigence sécuritaire, il paraît évident que la question de la responsabilité ne saurait se réduire à une approche exclusivement médicale. Elle constitue l'office du juge, même si c'est à la loi d'en fixer les contours généraux.
Source : Éditeur (via Cairn.info)
Résumé anglais It would seem that there could be n° greater incomprehension than when public opinion demands that psychiatry bend to its moral imperatives. Certainly, we do not hold the mentally ill criminally responsible for their actions, but who is it that really decides? The Sarah Halimi case puts its finger on a little-discussed question: the role and function of judges. While the experience of the Assize Court only confirms the growing power of security-focused demands, it seems obvious that the determination of responsibility cannot be reduced to an exclusively medical approach. The law determines the general contours in such cases, but it is ultimately part of the role and responsibility of judges.
Source : Éditeur (via Cairn.info)
Article en ligne http://www.cairn.info/article.php?ID_ARTICLE=CDLJ_2103_0431