Titre | Pierre Marcilhacy, « le candidat qui dit oui aux chrysanthèmes » | |
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Auteur | François Dubasque | |
Revue | Histoire@Politique | |
Numéro | no 44, mai-août 2021 Les "petits candidats" aux élections présidentielles en France depuis 1965 | |
Rubrique / Thématique | Dissidents et francs-tireurs libéraux et conservateurs |
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Résumé |
En 1965, six candidats entrent en lice pour briguer la magistrature suprême lors de la première élection présidentielle de la Ve République au suffrage universel direct, dont trois seulement – de Gaulle, Mitterrand et Lecanuet – sont considérés par les analystes comme des candidats sérieux. Le score très modeste (1,71 % des suffrages exprimés) réalisé par le sénateur charentais Pierre Marcilhacy le place indéniablement du côté des « petits » – voire des prétendants insignifiants – et pose la question de l'utilité de sa candidature. Son échec électoral n'est pourtant pas la conséquence d'un amateurisme politique, même si l'image construite par des nostalgiques de la IVe République, d'un notable de province incarnant la sagesse sénatoriale, apparaît en décalage avec les attentes des électeurs. L'analyse de son parcours conduit ainsi à mettre en lumière des logiques de nature à complexifier la problématique des « petits candidats », dont l'existence est parfois associée de façon un peu hâtive à la marginalité, voire à l'excentricité. Source : Éditeur (via OpenEdition Journals) |
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Résumé anglais |
In 1965, six candidates ran for office during the first presidential election to be held under the Fifth Republic via universal suffrage; only three of these (de Gaulle, Mitterrand and Lecanuet) were seen as serious candidates by political analysts. The very modest result achieved by Pierre Marcilhacy, the senator for the Charentes region — 1.71% of the popular vote — clearly categorised Marcilhacy as a 'minor' candidate, perhaps even an irrelevant contender, and raised questions about the viability of his campaign. However, this electoral failure was not the result of any political amateurism on the senator's side, even if his image as a notable provincial figure embodying senatorial wisdom betrayed nostalgia for the Fourth Republic and struggled to align with the expectations of contemporary voters. Analysing Marcilhacy's political trajectory in fact allows us to shed light on the concept of 'minor candidates,' whose existence is often too hastily associated with marginality or eccentricity. Source : Éditeur (via OpenEdition Journals) |
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Article en ligne | http://journals.openedition.org/histoirepolitique/1094 |