Titre | Le silence de la native | |
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Auteur | Rey Chow, Romain/Emma-Rose Bigé | |
Revue | Multitudes | |
Numéro | no 84, automne 2021 Lignes décoloniales | |
Rubrique / Thématique | Majeure - Lignes décoloniales - supplément web |
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Page | 244-254 | |
Résumé |
Dans cet article constitué d'extraits de Writing Diaspora (1993), la théoricienne post-coloniale Rey Chow propose une critique en règle des intérêts poursuivis par la recherche académique quand elle investit les figures des subalternes et spécifiquement des « natif·ves » du monde non-occidental. Dans la lignée des travaux de Saïd sur l'orientalisme, Rey Chow dresse le portrait ironique de l'universitaire « maoïste », qui cherche le salut dans l'Orient (ou l'indigène) exotisé. À l'inverse, elle appelle à reconnaître la puissance du silence de la native, un refus de parler qui peut faire bégayer l'ordre du discours, pourvu qu'on y prête l'oreille. Source : Éditeur (via Cairn.info) |
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Résumé anglais |
In this article constituted of excerpts from Writing Diaspora (1993), postcolonial theorist Rey Chow offers a sharp critique of the interests pursued by academic research when it invests the figures of the subalterns and specifically that of the “native” from the non-Western world. Following Said's work on Orientalism, Rey Chow ironically portrays the “Maoist” scholar as one who seeks salvation in the exoticized Orient (or indigenous). Conversely, she calls for recognition of the power of the native's silence, a refusal to speak that can make stutter the order of discourse, provided one lends an attentive ear. Source : Éditeur (via Cairn.info) |
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Article en ligne | http://www.cairn.info/article.php?ID_ARTICLE=MULT_084_0003 |