Titre | Partie I. Le prix de la reprise : Perspectives 2021-2022 pour l'économie mondiale et la zone euro | |
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Auteur | , Éric Heyer, Xavier Timbeau | |
Revue | Revue de l'OFCE (Observations et diagnostics économiques) | |
Numéro | no 174, octobre 2021 | |
Rubrique / Thématique | Prévision |
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Page | 11-120 | |
Résumé |
Près de deux ans après l'apparition du virus Sars-Cov2, la crise sanitaire n'est pas terminée. Les vagues se succèdent et le nombre de cas continue à augmenter à l'échelle mondiale. Mais la vaccination progresse, ce qui a permis de ralentir la contamination et surtout le nombre d'hospitalisations et de décès. Les mesures prophylactiques subsistent mais elles sont d'une bien moindre intensité que lors de la période de mars-avril 2020. Le profil de la croissance du premier semestre 2021 est resté fortement conditionné par les vagues de la pandémie mais les perspectives se sont améliorées.Sous l'hypothèse que de nouveaux variants ne compromettront pas l'efficacité du vaccin, l'impact de la crise se résorberait progressivement en 2021 et 2022. Après avoir baissé de 3,6 % en 2020, la croissance mondiale atteindrait 5,8 % en 2021.La forte reprise s'accompagne d'un regain d'inflation. Ces tensions seraient temporaires et n'amèneraient pas les banques centrales à durcir brutalement les conditions monétaires.En 2022, les mesures budgétaires de soutien disparaîtraient mais contrairement à l'après-crise des subprime, les pays, notamment ceux de la zone euro, ne s'engageraient pas dans une consolidation budgétaire prématurée.Dans les pays développés, la trajectoire de croissance en 2022 dépendra du comportement d'épargne des ménages qui ont accumulé du patrimoine financier pendant les périodes de confinement. Sous l'hypothèse que le taux d'épargne se stabilise à son niveau de fin 2019, l'activité des pays développés ralentirait légèrement en 2022 pour s'établir à 4,1 % en moyenne annuelle, ce qui n'interromprait pas le processus de rattrapage.`np pagenum="012"/b`np pagenum="013"/b Source : Éditeur (via Cairn.info) |
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Résumé anglais |
Almost two years after the Sars-Cov2 virus first appeared, the health crisis is not over. The number of cases continues to rise, wave after wave, around the world. But there is ongoing progress with vaccinations, which has slowed the rate of infection and, above all, the number of hospitalizations and deaths. Prophylactic measures are still in place, but on a much smaller scale than in March-April 2020. The outlook for growth in the first half of 2021 is still strongly subject to the waves of the pandemic, but prospects have improved.Assuming that new variants don't compromise the effectiveness of the vaccines, the impact of the crisis should gradually lessen in 2021 and 2022. Global growth, after falling by 3.6% in 2020, will hit 5.8% in 2021.The strong recovery is being accompanied by higher inflation. This should be temporary and will not lead central banks to undertake any sudden tightening of monetary conditions.Fiscal support measures will disappear in 2022, but unlike in the post-subprime era, countries, especially those in the euro zone, will not engage in premature fiscal consolidation.In 2022, the growth path in the developed countries will depend on the savings behaviour of households that have built up their financial wealth during the lockdowns. Assuming that the savings rate stabilises at its end-2019 level, activity in these countries will slow slightly in 2022, to 4.1% on average per year, which should not interrupt the catching-up process. Source : Éditeur (via Cairn.info) |
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Article en ligne | http://www.cairn.info/article.php?ID_ARTICLE=REOF_174_0011 |