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Titre Ut pictura, ita visio
Auteur Philippe Hamou
Mir@bel Revue Astérion
Numéro no 25, 2021 Philosophies de la vision
Rubrique / Thématique
Dossier
Résumé Dans cet article, on examine quelques aspects de la réception philosophique de la découverte par Kepler des « peintures » rétiniennes, en s'interrogeant sur le sens du dictum képlérien « ut pictura, ita visio ». En quel sens peut-on dire que la vision est semblable à la peinture physiologique formée au fond de l'œil ? On montre qu'il existe sur cette question une tension interprétative assez rarement soulignée entre deux options théoriques : l'une fait de la peinture physiologique (rétinienne ou cérébrale) l'objet proximal, interne, de la perception, inspectée par l'âme à même le corps du voyant ; l'autre considère que la vision, quoiqu'indexée sur la peinture, n'est jamais dirigée sur elle, la peinture n'étant que l'antécédent causal d'un acte de perception direct du monde extérieur.
Source : Éditeur (via OpenEdition Journals)
Résumé anglais Examining various aspects of how Kepler's discovery of retinal images was received in the field of philosophy, this article questions the meaning of the Keplerian dictum “ut pictura, ita visio”. In what sense could we say that vision is just like the physiological picture formed at the back of the eye? We show that with this question arises an opposition between two theoretical options – a tension that is rarely pointed out: The first option views physiological pictures (retinal or cerebral) as the proximal, internal objects of perception, inspected by the soul on the very body of the eye or brain, while the second considers that vision, although indexed on the picture, is never directed upon it, the picture being merely the causal antecedent of an act of direct perception of the external world.
Source : Éditeur (via OpenEdition Journals)
Article en ligne http://journals.openedition.org/asterion/7346