Titre | De l'usurpation coloniale au landgrabbing | |
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Auteur | Pablo F. Luna | |
Revue | Le Mouvement social | |
Numéro | no 277, octobre-décembre 2021 Revisiter l'histoire des sociétés rurales | |
Rubrique / Thématique | Le rapport à la terre |
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Page | 83-98 | |
Résumé |
Tout au long de la période moderne et contemporaine, la terre, le territoire (et l'accès aux richesses naturelles qu'ils ouvraient) ont fait l'objet de la négociation et du conflit entre différents protagonistes. Ce fut le cas durant les deux principales vagues d'expansion coloniale et de réaction décolonisatrice (XVIe-XVIIIe siècles et XIXe-XXe siècles), et cela s'est poursuivi jusqu'au XXIe siècle. Cet article voudrait attirer l'attention sur l'usurpation et l'appropriation foncières coloniales, dans la longue durée, et la riposte des ruraux à travers le monde. Mais il voudrait aussi penser historiquement le landgrabbing actuel (la prise de contrôle du financier sur le foncier, à l'échelle mondiale, qui se consolide depuis la crise de 2007-2008). Il s'agit d'un processus qui est toujours en cours, qui mobilise une variété d'agents sociaux et institutionnels sur la planète et qui est vraisemblablement venu achever la mondialisation foncière. Source : Éditeur (via Cairn.info) |
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Résumé anglais |
Throughout the early modern and modern period, land and territory (and access to the natural resources they opened up) were the subject of negotiation and conflict between different protagonists. This was the case during the two main waves of colonial expansion and decolonising reaction (16th-18th centuries and 19th-20th centuries), and has continued into the 21st century. This paper endeavours to draw attention to colonial usurpation and appropriation of land over the long term, and the response of rural people around the world. Yet it also aims to view the current “landgrabbing” (whereby financial forces have taken over from landowning ones on a global scale, a trend that has been gathering pace since the 2007-2008 crisis) in an historical perspective. This financialisation process is still ongoing, mobilising a variety of social and institutional agents around the world, and has probably put an end to the globalisation of landowning. Source : Éditeur (via Cairn.info) |
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Article en ligne | http://www.cairn.info/article.php?ID_ARTICLE=LMS1_277_0083 |