| Titre | La socialisation aux mobilités pour raisons professionnelles : le cas des absences régulières du domicile | |
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| Auteur | Stéphanie Vincent, Gil Viry | |
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Revue | Espaces et Sociétés |
| Numéro | no 184-185, 2022/1-2 Mobilités et socialisations | |
| Rubrique / Thématique | I - Mobilités et socialisations |
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| Page | 99-113 | |
| Résumé |
Le présent article s'intéresse à la socialisation aux mobilités pour raisons professionnelles en s'appuyant sur des données qualitatives de type récit de vie. Il montre comment la socialisation aux mobilités professionnelles pratiquées sous la forme d'absences fréquentes du domicile nécessitant des nuitées hors du foyer familial relève d'une socialisation primaire mais aussi de socialisations secondaires qui viennent parfois renforcer des dispositions acquises antérieurement. Si l'on observe des socialisations de transformation par l'expérience des déplacements professionnels, celles de renforcement semblent induire des pratiques de mobilité plus positives et plus pérennes. Si l'on retrouve la famille, les études ou les pairs comme cadres et contextes de cette socialisation mobilitaire, des dispositions activées dans la pratique de mobilités liées au travail proviennent d'autres domaines que celui-ci. Enfin, malgré l'intériorisation de dispositions, l'activation de ces dernières semble notamment dépendre des valeurs associées aux mobilités professionnelles, de l'identification à l'image du travailleur ou de la travailleuse mobile et des trajectoires familiales. Source : Éditeur (via Cairn.info) |
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| Résumé anglais |
This article uses qualitative data and life story interviews to examine socialization to employment-related mobility. It shows how socialization to mobility in the form of frequent overnight absences from the family home develops through primary but also secondary socialization, which reinforces previously acquired dispositions. While a “socialization of transformation” can be observed through the experiences of employment-related travel, the findings suggest that a “socialization of reinforcement” is related to more positive and lasting mobility experiences. Some mobile workers were found to be socialized to mobility in the context of the family, school, and peer environment, whereas others acquire dispositions from domains other than work. Finally, while some people internalize dispositions to mobility, whether they activate them in their jobs ultimately depends on how they value employment-related mobility, how they identify with the role of mobile workers and family trajectories. Source : Éditeur (via Cairn.info) |
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| Article en ligne | http://www.cairn.info/article.php?ID_ARTICLE=ESP_184_0099 |
