| Titre | L'urbanisme temporaire, nouvelle stratégie de renouvellement urbain ? L'utilisation de logements temporaires dans la réhabilitation de la Balfron tower, Londres | |
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| Auteur | Sacha Dalis | |
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Revue | Espaces et Sociétés |
| Numéro | no 184-185, 2022/1-2 Mobilités et socialisations | |
| Rubrique / Thématique | II - Varia |
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| Page | 219-238 | |
| Résumé |
L'urbanisme temporaire a le vent en poupe : à l'heure où le discours sur la ville recyclable et résiliente gagne en popularité et où l'utilisation du foncier disponible dans les centres-villes doit être maximisée, l'occupation éphémère, mais institutionnalisée d'espaces urbains vacants ou sous-utilisés avant leur transformation par un projet urbain peut sembler bienvenue. Cet article cherche à montrer que la dimension créative ou artistique mise en avant par beaucoup de projets d'urbanisme temporaire peut toutefois être utilisée pour augmenter la visibilité de certains sites et signaler ainsi leur transformation à venir auprès d'investisseurs extérieurs, participant activement au processus de renouvellement urbain. Pour ce faire, il étudie l'occupation éphémère d'un célèbre bâtiment de logement social de l'Est londonien, et montre par quels mécanismes ces logements temporaires ont pu contribuer à une stratégie plus large de renouvellement urbain du quartier, au détriment des habitants et des occupants temporaires eux-mêmes. Ce texte propose donc de recontextualiser spatialement, temporellement et socialement chaque projet d'urbanisme temporaire pour nuancer leur caractère alternatif et généralisable dans la ville de demain. Source : Éditeur (via Cairn.info) |
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| Résumé anglais |
In cities across Northwest Europe, the practice of assigning temporary uses to vacant spaces is increasing and becoming institutionalized, often as the first stage of a regeneration. At a time of growing land pressure, these practices, squeezed into the cracks of lengthy urban projects, can appear quite seductive and a good example of the makeshift and resilient cities that many urban planners are calling for. This article shows that the creative or artistic dimension often displayed by temporary urban projects can nonetheless be used to cast new light on the areas in which they are implemented, thus increasing their visibility and attraction to new investors. As such, temporary urbanism is as an active factor in the regeneration process, and not just an interstitial and neutral form of urbanism. To check this hypothesis, this piece of research draws on qualitative data from the case study of Balfron Tower, an iconic brutalist council estate in East London that was the epicentre for many ephemeral projects and occupants between 2011 and 2016, when it was refurbished into luxury private flats. It shows how these forms of temporary housing have contributed to a larger urban renewal strategy, which may turn out to come at the expense of the local population and the temporary occupants themselves. This article therefore argues for the spatial, temporal and socio-political recontextualisation of temporary urban projects, to question their alternative character and their extended role in the future city-making. Source : Éditeur (via Cairn.info) |
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| Article en ligne | http://www.cairn.info/article.php?ID_ARTICLE=ESP_184_0219 |
