Titre | Disséminer sa recherche dans l'espace public numérique : notes d'un chercheur connecté | |
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Auteur | Mathieu Jacomy | |
Revue | Tracés | |
Numéro | Hors-série no 21, 2021 Les sciences humaines et sociales au travail (iii): Réseaux socionumériques et travail de la recherche | |
Rubrique / Thématique | Articles |
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Page | 137-152 | |
Résumé |
Les médias sociaux offrent aux chercheurs des moyens de connaître leur public, bien qu'imparfaitement. C'est l'un des intérêts d'ouvrir un carnet de recherche en ligne ou un compte Twitter. À partir de ma propre expérience de partage sur Twitter et d'écriture d'un carnet de recherche sur Hypothèses.org, je brosse un portrait de l'espace public numérique, tel qu'il se présente à moi dans ce contexte, inspiré des travaux de Franck Ghitalla sur le web. J'utilise l'analyse de réseaux comme un cadre conceptuel pour donner une représentation de la structure du web en couches de visibilité empilées verticalement. Ce modèle me permet de poser la question de notre situation dans le web lorsque nous tentons, comme chercheurs, d'entrer en dialogue avec un public en ligne sans pour autant ambitionner la visibilité maximale qui caractérise la figure de l'influenceur. J'en conclus que même si les chercheurs n'ont pas des buts d'influenceurs, ils peuvent tirer un bénéfice modeste des traces d'usage retournées par les plateformes. Source : Éditeur (via OpenEdition Journals) |
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Résumé anglais |
Social media provides a way for researchers to know their audience, albeit imperfectly; This is one of the benefits of opening an online research blog or a Twitter account. From my own experience of disseminating knowledge on Twitter and writing a research blog on Hypotheses.org, I paint a portrait of the digital public space, as it appears to me in this context, drawing inspiration on Franck Ghitalla's work about the web. I use network analysis as a conceptual framework to give a representation of the web's structure in vertically stacked layers of visibility. This model allows me to ask the question of our situation on the web when we try, as researchers, to engage in a dialogue with an online audience without aiming for the maximum visibility that characterizes the figure of the influencer. I conclude that, even though researchers do not have the same goals as influencers, they may derive modest benefits from the digital traces returned by platforms. Source : Éditeur (via OpenEdition Journals) |
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Article en ligne | http://journals.openedition.org/traces/13398 |