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Titre Le périurbain, terre d'engagement des classes moyennes : retour critique sur « “Et tout, le monde, déteste la métropole ?” Entretien avec la critique sociale »
Auteur Elodie Dupuit
Mir@bel Revue Métropoles
Numéro no 30, 2022
Rubrique / Thématique
Débats, engagements, critiques
Résumé Publié parallèlement au dossier Contester la métropole, l'entretien collectif « Et tout, le monde, déteste la métropole ? » est consacré aux luttes urbaines contre la métropole. Ce texte propose une discussion de cet entretien collectif à partir d'une perspective périurbaine et revient en particulier sur le passage concernant les luttes qui prennent place à l'extérieur des métropoles. Dans ce passage, le discours des intervenants se nourrit de l'image aujourd'hui dominante du périurbain et les intervenants instruisent alors une critique de ces espaces qui les conduit à sous-entendre que ceux-ci ne sont pas un lieu d'engagement. Ils expriment également une vision ignorant directement les engagements périurbains. Ce texte de discussion a pour objectif de contribuer à une meilleure connaissance du périurbain et tente de déconstruire les représentations génériques de ces espaces qui apparaissent dans l'entretien. Il donne ainsi des éléments sur la catégorisation sociospatiale du périurbain, qui fait le plus souvent l'objet de simplifications. Prolongeant l'entretien, ce retour vise également à montrer que le périurbain est, parallèlement aux villes, un lieu d'engagement pour les classes moyennes, sous une diversité de formes.
Source : Éditeur (via OpenEdition Journals)
Résumé anglais Published alongside the special issue Contester la métropole, the collective interview “Hey hey, ho ho, metropolis has got to go?” focuses on urban social movements fighting metropolises and the process of metropolization. This paper discusses this collective interview from a peri-urban perspective – with a particular focus on the section about protests outside metropolises. In that section, the authors relay the dominant images of peri-urban areas and imply there is no political engagement in these spaces. They also express a vision unattuned to existing forms of peri-urban political engagement. This paper aims to contribute to a better knowledge of peri-urban spaces; in order to do so, it attempts to deconstruct the generic representations of peri-urban areas which appear in the interview. It thus provides details on the socio-spatial categorisation of peri-urban areas in France, which is often oversimplified. It also shows that alongside cities, peri-urban spaces are sites of middle-class political engagement, and reveals the diversity of forms this engagement takes.
Source : Éditeur (via OpenEdition Journals)
Article en ligne http://journals.openedition.org/metropoles/8695