Titre | « Ce sont les enfants qui ont vécu la guerre comme un grand jeu… » (Sebastian Haffner). Subjectivités et masculinités-en-devenir en 1918 | |
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Auteur | Patrick Farges | |
Revue | Revue d'Allemagne | |
Numéro | Tome 54, N° 1, janvier-juin 2022 La révolution au subjectif | Les élections législatives du 26 septembre 2021 en Allemagne fédérale | |
Rubrique / Thématique | La révolution au subjectif |
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Page | 11-24 | |
Résumé |
Les guerres ont longtemps été considérées comme l'affaire des hommes. Or une nouvelle historiographie des guerres mondiales privilégiant l'étude des « cultures de guerre » a fait tomber des barrières qui paraissaient hermétiques : entre « front » et « arrière », entre hommes et femmes, entre vainqueurs et vaincus, entre générations. La guerre marqua profondément de son empreinte les subjectivités adolescentes, jusque dans le Berlin de la révolution de novembre 1918. Dans une perspective d'histoire culturelle et du genre, il est pertinent de s'intéresser aux continuités émotionnelles et de se pencher sur la « révolution de novembre au subjectif » en Allemagne. Il s'agit ici de montrer comment ce que l'on peut qualifier de « quotidien » (et notamment d'un rapport quotidien à la violence) en a été affecté, en particulier chez les plus jeunes. En effet, ces derniers ont parfois vécu cette révolution comme un non-événement, comme la continuation de la société en guerre « par d'autres moyens ». Source : Éditeur (via OpenEdition Journals) |
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Résumé anglais |
For a long time, wars were considered to be a matter for men. A new historiography about the world wars, however, favouring the study of “war cultures”, broke down barriers that seemed hermetic: “front”/“rear”, men/women, victors/vanquished, and generations. The war had a profound impact on adolescent subjectivities, and still had consequences in Berlin during the November 1918 revolution. From a gender and cultural history perspective, it is relevant to look at the emotional continuities around the revolution. The article's aim is to show how the younger generation's “everyday” was affected (and in particular regarding everyday violence). This generation sometimes experienced the revolution as a non-event, as the continuation of wartime society “by other means”. Source : Éditeur (via OpenEdition Journals) |
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Article en ligne | http://journals.openedition.org/allemagne/3104 |