Titre | Merkels Europapolitik oder der Preis des Pragmatismus | |
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Auteur | Ulrike Guérot, Julian Plottka | |
Revue | Revue d'Allemagne | |
Numéro | Tome 54, N° 1, janvier-juin 2022 La révolution au subjectif | Les élections législatives du 26 septembre 2021 en Allemagne fédérale | |
Rubrique / Thématique | Les élections législatives du 26 septembre 2021 en Allemagne fédérale |
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Page | 131-151 | |
Résumé |
La politique européenne allemande sous le gouvernement d'Angela Merkel était caractérisée par une « normalisation ». Elle était moins fondée sur des lignes directrices que façonnée par le pragmatisme. Au contraire, la soi-disant « méthode de l'Union » d'intergouvernementalisation de l'UE était une ligne directrice suivie par Merkel. Une explication plus convaincante est la thèse de Schimmelfennig sur le “pouvoir du statu quo” selon laquelle le gouvernement fédéral n'a soutenu aucune réforme fondamentale de l'UE dans l'intérêt économique allemand, mais a voulu préserver le statu quo. En s'appuyant sur les exemples des négociations sur le traité de Lisbonne, de la politique allemande dans la crise de la zone euro, de la volonté de l'Allemagne d'assumer davantage de responsabilités en matière de politique étrangère et de l'Allemagne faisant cavalier seul en suspendant la procédure de Dublin pour les réfugiés syriens, l'article montre qu'en plus des intérêts économiques, la concurrence entre les partis politiques a également acquis une influence croissante sur la politique européenne allemande et explique en partie les actions du gouvernement fédéral. De plus, l'article souligne que l'effet de la politique européenne allemande en termes de politisation horizontale des débats politiques européens dans d'autres États membres et les conséquences de cette politisation sur le champ d'action de l'UE nécessitent une enquête plus approfondie. Source : Éditeur (via OpenEdition Journals) |
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Résumé anglais |
During Angela Merkel's term in office, German European policy was characterised by a “normalization”. It was less inspired by Leitbilder and more pragmatic than ever before. If anything, the so called “Union method” of intergovernmentalising the EU was a model Merkel followed. A better explanation provides Schimmelfennig's hypothesis of a “status quo power”: the German government's lack of support for a fundamental reform of the EU was driven by German economic interests, which preferred to maintain the status quo. Using the example of the negotiations on the Lisbon Treaty, German policy in the Euro area crises, German willingness to assume more responsibility under European foreign policy and Germany's unilateral decision to temporarily suspend the Dublin procedure for Syrian refugees, the article shows that, in addition to economic interests, party-political competition has gained increasing influence on German European policy. Furthermore, the article points out that the effect of German European policy in terms of a horizontal politicisation of European policy debates in other member states as well as the consequences that this politicisation has on the EU's room for manoeuvre require further investigation. Source : Éditeur (via OpenEdition Journals) |
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Article en ligne | http://journals.openedition.org/allemagne/3059 |